Les Amazighs et les Kurdes rendent hommage à Matoub Lounès

Le barde flingué, Matoub Lounès
Le barde flingué, Matoub Lounès

"Enfant du peuple je suis, enfant du peuple je resterai…. Je sais encore dire non. Alors qu’il y a tant de béni-oui-oui, qui à force de dire oui, ont perdu leur "non"". Matoub Lounès

25 juin 1998- 25 juin 2013, cela fait quinze ans que le chanteur Lounès Matoub est tombé sous les balles d’assassins qui courent toujours. Même si leur identité n’est pas encore connue, le peuple de Kabylie, sorti massivement dans la rue pour exprimer sa douleur et crier sa colère, a désigné sans ambiguïté les commanditaires : le "Pouvoir Assassin". 

Idole d’une jeunesse marginalisée économiquement et culturellement, qui se reconnaît entièrement dans ses poèmes, chanteur engagé dans la revendication de sa culture et de sa langue bafouées par les dirigeants qui se sont succédé au pouvoir depuis l’accession de l’Algérie à l’indépendance, Matoub Lounès fut un réveilleur de conscience, dont la parole porte au-delà de sa Kabylie. En ce sens, son assassinat est un crime politique. Et son élucidation demeure une exigence démocratique.

C’est pour perpétuer l’esprit frondeur de Matoub, et pour se déclarer disponible à tout processus de mobilisation en vue de construire un rapport de force (en Algérie et ailleurs) favorable à l’éclatement de la vérité sur son assassinat, que l’association Zari pour la promotion de la culture Amazighe dans les Bouches du Rhône en collaboration avec la Maison du Peuple Kurde, vous convie à une rencontre – projection – débat – Lecture de textes de Matoub Lounès le :

Mercredi 26 juin 2013 à 19h00

Au centre Culturel de la Mésopotamie (Maison du Peuple Kurde)

24 boulevard National, 13003 Marseille

Programme :

19h –Projection du documentaire : 

Lounès Matoub : la voix d’un peuple (de Youcef Lalami)

20h- Débat en présence de Juba Laksi, membre de la Fondation Matoub

21h- Lecture de textes de Matoub

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Commentaires (4) | Réagir ?

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gestion

MERCI

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mohamed bentabet

Le peuple algérien se divise en deux parties distinctes, la première partie est constituée des " ghachis " soumis et inféodés au pouvoir sanguinaire, la deuxième partie est constituée des personnes aux aguets qui attendent leur tour pour piller et voler ce qui reste et ce qu'ils peuvent. Le peuple algérien se se souci pas du reste, l'assassinat de Matoub, l'assassinat de Boudiaf etc... c'est le dernier de leur souci et c'est dommage pour ce peuple issu de la bravoure de Massinissa, de Lalla N'Soumer de la Kahina, du cheikh Bouamama, de l'émir Abdelkader, de amirouche, de Benboulaid, de Abane et les de tous les autres.

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