Scandale de corruption en Algérie : SNC-Lavalin placée sur une liste noire

SNC-Lavalin avait publié en avril un encart publicitaire dans la presse algérienne pour faire son mea culp
SNC-Lavalin avait publié en avril un encart publicitaire dans la presse algérienne pour faire son mea culp

Le groupe public algérien d'électricité et de gaz Sonelgaz a annoncé mardi avoir placé le géant canadien de l'ingénierie SNC Lavalin sur une liste noire pour versement présumé de pots-de-vin en échangé de contrats en Algérie.

SNC Lavalin est black-listé par mesure de sécurité en attendant de voir les conclusions de l'enquête judiciaire sur le contrat de la centrale de Hadjret En Nouss, a déclaré le PDG de Sonelgaz, Nouredine Boutarfa, cité par l'agence de presse APS.

Le groupe SNC Lavalin est soupçonné d'avoir versé des pots-de-vin via un intermédiaire pour obtenir le contrat de cette centrale électrique près d'Alger, en 2005, pour un montant de 826 millions de dollars, a précisé la même source.

SNC Lavalin fait l'objet d'enquêtes en Algérie. Ses responsables ont réaffirmé à plusieurs reprises leur volonté de collaborer pleinement dans le cadre de ces enquêtes. La justice algérienne attend les conclusions des commissions rogatoires internationales sur d'éventuelles implications de personnalités algériennes, selon le parquet d'Alger.

SNC-Lavalin avait publié en avril un encart publicitaire dans la presse algérienne pour faire son mea culpa. Alger a ordonné en février l'ouverture d'une enquête sur une éventuelle affaire de corruption liée à des contrats entre le géant énergétique italien Eni et le groupe pétrolier public algérien Sonatrach, après l'ouverture d'une enquête sur la même affaire par le parquet de Milan.

SNC-Lavalin a connu ces dernières années des cas de corruption, concernant des contrats conclus en Libye du temps du régime Kadhafi, mais aussi à Montréal même. En Algérie, le groupe pilote une série de projets, dont une usine de GPL, et exploite deux centrales thermiques. En moins de dix ans, SNC-Lavalin a obtenu pour quelque six milliards de dollars de contrats algériens, selon des journaux algériens.

AFP

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Commentaires (8) | Réagir ?

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Sonelgaz Espoir

Sonelgaz : plus de 24 milliards dilapidés pour racheter à Bejaïa la villa de l'ami du fils de Chakib Khalil.

Un autre scandale implique directement CHAKIB KHALIL. Un citoyen algérien réside à l’U. S. A, possède une bâtisse située au quartier des quatre chemins à Bejaia à côté de l'Ets MAHLEB (hydraulique) et avant l’arrive à l’hôtel THIZIRI, qui la mit en vente chez un gérant d’une Agence immobilière dans la même wilaya pour une somme de 07 milliards de centimes.

Vu l’exagération du prix demande et le manque flagrant de la conformité, aucun n’acheteur n’a manifeste son intérêt.

Le temps passe, ce monsieur n’a rien vu venir et a fini par solliciter directement une connaissance qui réside en Amérique du Nord comme lui, en l’occurrence le fils de CHAKIB KHALIL. Ce dernier, sans hésitation, demanda directement l’aide de son père qui était cette époque ministre de l’énergie et des mines. Cette affaire a été prise en charge par (l’ex) directeur de la distribution de Bejaïa pour l’achat de cette bâtisse pour une somme de 24 milliards au frais de la Sonelgaz de Bejaïa, un prix mirobolant qui dépasse largement son prix initial avec une différence de 17 milliards par-rapport à la somme demandée !!!! Aujourd'hui, une enveloppe budgétaire supplémentaire a été débloquée pour les travaux et le réaménagement de cette bâtisse qui se trouve en état ruinée afin que le service (D. F. C) de la Sonelgaz s’y installe définitivement.

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oziris dzeus

Les chinois, les turques, les égyptiens, les émiratis, les qataris, les saoudiens, les omanais, les argentins, les brésiliens, les cubains, les indous etc.. ont des projets en Algérie mais ne versent ni pots de vin ni commissions.

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