Faut-il une loi contre les dérives des nominations abusives ?

Faut-il une loi contre les dérives des nominations abusives ?

Le récent cas de la nomination de Hafiane Yacine, (agent immobilier du parc de Cosider) comme Président directeur général de Gestour, a été la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Le ministre du tourisme qui l’a installé dans son nouveau poste a la tête de l’entreprise a été interprété comme un geste malencontreux par la plus part des professionnels.

Un blocage sous tension

"C'est lamentable. Les gens du ministère ont-ils perdus la raison ?", s’est plaint un haut fonctionnaire du ministère ? Ce qu'ils ne disent pas, c'est qu'à Gestour, personne n’est réellement rentable. Dans cette direction végètent divers responsables abrutis et pourris par les complots creusés par le sombre SG. S’ajoute la nomination d’un mafioso ramené par l’ex-PDG Messaid Amine. Bien que tous les DG soient des privilégiés qui bénéficient d’un régime spécial qui leur permet de toucher des salaires très élevés pour le peu de travail qu’ils fournissent, c’est quand même anormal de ramener a la tête de l’entreprise un type connu dans le secteur comme étant un aventurier. Il serait opportun de réclamer un organisme dépendant du ministère pour faire un inventaire complet sur tous les régimes spéciaux a travers toutes les entreprises touristiques dans notre pays, afin que tous les Algériens se rendent compte des inégalités qui existent, et que l'on puisse confirmer qu’il existe bien des agitateurs qui sont largement privilégiés par rapport aux uns et aux autres. Nous n’avons qu’aligner certains DG comme celui de l’Aurassi ou de celui d’El Djazaïr comparativement à ceux des EGT Biskra, de celui de l’EGT Ouest ou de l’EGT Tamanrasset. "On a honte de travailler pour un secteur ou le piston des nominations se fait au grand jour maintenant. Le tourisme mérite de véritables techniciens si on veut sortir du marasme de la médiocrité et développer les services pour un tourisme interne, faut il nous amener sur une civière ou qu’on se donne en spectacle pour la télé ? Faut-il pousser notre révolte jusqu'à ce que Les flics sortent les lacrymo et les matraques" ? "Des gens vivent comme des sangsues sur le dos de se secteur et creusent l’insondable déficit du tourisme Algérien".Fini par dire un DG d’une entreprise touristique.

Un rapport qui dénonce les dérives de M. Hafiane

Les excès de la direction de Gestour sont enfin démasqués. Déjà dans le collimateur depuis longtemps, cette entreprise vient de se faire prendre la main dans le sac. En nommant Yacine Hafiane, ex-directeur d’une base vie d’Alger probablement sous l’influence de M. Mesaid Farid, ex-directeur général de la même entreprise, qui travaillait dans les baraques taudis de Cosider au même titre que 4 autres entreprises. Hafiane et Messaid déjeunaient souvent ensemble à midi dans le quartier de Hydra. En Effet Farid Messaid nommé par M. Sellal en tant que chef de son cabinet (allez savoir comment ?) vient de mettre à sa place son voisin et camarade Hafiane, connu dans le secteur du tourisme comme une véritable tare. Ayant déjà fait l'objet d'un audit interne à Biskra où il fut simplement chassé pour son manque total de connaissance de l’administration et par son comportement plus que cavalier, Hafiane récidive 2 ans plus tard dans l’Entreprise de gestion du tourisme de Ghardaïa, mais à la demande du directeur général de l’entreprise Hafiane fut relevé de l’EGT pour désinvolture et incompétence. Il a eu encore le même comportement à l’EGT centre. Avec le même résultat. Désigné à la tête de l’entreprise nationale Gestour, Hafiane remet à jour toutes ses dérives et relance l’extrême danger à plonger la société déjà dans le rouge, d'ailleurs le mécontentement des responsables et des professionnels de l’entreprise est total.

Djamel Arabie s’est procuré une copie de deux rapports administratif qui sanctionnent Hafiane pour désinvolture, brigandage, appel d’offres douteux, double facturation, dépenses somptuaires, où sont publiés des rapports coûteux sur ses «errement de gestion» au sein des l’entreprises. Ce rapport lui promet un tour de vis en attendant les conclusions de l'enquête sur son passif, diligentée par devers le DG d’EGT.

Bien qu’il soit trop de dire que Gestour est une "entreprise sérieuse" même si le mot est tellement à la mode, il est devenu ennuyeux à lire. Car toutes nos entreprises vivent d’entrepreneuriat, ce qui est d’autant plus désolant lorsque des jeunes sortent de l’Aurassi et des universités ne sont jamais consultés pour diriger une entreprise touristique. Les politiques continuent à ignorer recommandations et conseils adressés aux entreprises, pour recruter les jeunes et mettre à la retraite les seniors…

Comment faire ?

Sous-estimer la valeur de la communication. Négliger la transmission des messages politiques pour ne pas communiquer les objectifs du fameux plan SDAT. Garder les informations pour soi et pratiquer un semblant de transparence. Parler que des gens extérieurs de Gestour sans écouter l’opinion de ceux qui sont dedans ou sans s’efforcer à comprendre ceux qui se sentent valorisés et fiers de leur travail dans le Sud ou a n’importe quel point de l’intérieur du pays… Messaid ni encore moins le lamentable Louanchi ne se sont jamais donnés la peine de faire de visites inopportunes dans les EGT qu’Ils gèrent ou que cela soit, pour un control de qualité ou regarder de près les services qu’offrent leurs hôtels a ce pauvre peuple qu’ils essayent de drainer vers un soit disant tourisme interne… Quelle rigolade…Ce ne sont là que quelques-unes des exemples de la vie quotidienne dans Gestour qui croie que la communication est secondaire et indépendante de leur métier.

Beaucoup de DG des EGT pensent qu’être fidèles à ses principes est synonyme de rigidité, alors que c’est plutôt tout le contraire. Si nous ne sommes pas en mesure d’être suffisamment souples pour nous adapter aux changements, nous courrons le risque de tomber au premier assaut. La rigidité signifie entre autres négliger la formation de chacune et chacun des employés. Maintenir les structures excessivement hiérarchiques et très peu fonctionnelles, c’est ne pas tenir compte de la critique constructive des clients ou de l’adversité pour renforcer les faiblesses, croire que le seul but est la vente des chambres et obtenir un bénéfice commercial c’est oublier que cela doit en fait être la conséquence d’une bonne gestion.

Les hôtels de Gestour n’ont jamais suscité d’émotion

Que reste-t-il des hôtels et des Centres touristiques de Gestour sans émotion, sans rêve et sans enthousiasme ? Nous avons tous des rêves, mais pour qu’ils deviennent réalité, nous devons savoir les communiquer. Cela suppose partager les préoccupations des Algériens, les rendre compréhensibles et, bien au-delà encore, impliquer la clientèle sur le plan émotionnel. Les souhaits des Algériens devraient êtres les objectifs à atteindre même s’ils s’avèrent parfois utopiques. Mais c’est en s’assurant que Gestour, ses clients, ses collaborateurs devraient êtres intègres et devraient ce sentir partie de l’entreprise. Apres tout ils font un métier ludique et plaisant. Ce n’est pas difficile. Les acteurs aux EGT devraient apporter leur grain de sable à l’édifice pour atteindre les objectifs.

Mettre toute son énergie dans ces trois premiers points, c’est probablement réussir à établir des hôtels avec des degrés élevés de conscience de propre nature – même si cela semble exagéré, de nombreuses entreprises du tourisme hôtelier ne connaissent même pas leur raison d’être – ce qui contribue à une surestime de soi collective élevée et une fierté complètement fausse de ce qu’on est vraiment.. Cette étape est cruciale et très saine, à condition de toujours la prendre avec l’humilité. Hors, Gestour de Massaid et Louanchi a toujours sous-estimé la concurrence, pour autant que l’on sache, sa stratégie ne convient pas, que ses dirigeants sont peu qualifiés, que la pensée de l’entreprise est absurde. Au lieu de perdre son temps à se sermonner sur ses propres autosuffisances, il suffit de regarder plutôt les différences et tenter d’apprendre des autres pour améliorer certains de ses propres aspects, en s’appuyant sur une perspective différente.

En nommant Yacine Hafiane a la tète de l’entreprise, c’est franchement avoir trop de sens de l’humour. Un Louanchi suffisait largement. Pour couler cette entreprise de manière rapide et efficace c'est l’unique chose à faire en l’absence la plus absolue du bon sens. Une personne peut se satisfaire plus ou moins de son travail, mais ce qui est sûr, c’est qu’à aucun moment ce dernier ne doit tourner au tourment quotidien. Les structures qui savent rire d’elles-mêmes et qui acceptent que l’humour améliore les performances et le sentiment d’appartenance construisent des liens solides entre les travailleurs. Si le but est d’avoir une entreprise avec une atmosphère pestiférée, où la tension est palpable à la moindre adversité et où les individus ne se sentent pas à leur place, c’est bien à Gestour avec ce brave Hafiane Yacine. Imposer autant de ridicule et de sévérité en même temps et d’intransigeance pour constater par soi-même à quel point la désertion se fera en très peu de temps.

Faycal Maarfia

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Commentaires (2) | Réagir ?

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elvez Elbaz

Aprés la propagation du "terrorisme pédagogique " en kabylie, ces prédateurs du clan criminel de zerhouni, bouteflika et leurs larbins kabylophobes, sous la protection du DRS, instrumentaliseraient l'enseignement afin de "léser" les éléves de la kabylie de leur bon droit en donnant l'ordre de les pénaliser par les correcteurs, selon le site tamurt info , lisez plutôt:

Examens du baccalauréat

Les candidats Kabyles pénalisés par les correcteurs

Youva Ifrawen pour Tamurt. info

Nul besoin d’arguments pour démontrer la partialité des institutions qui favorisent les candidats non-kabyles. Les relevés de notes le démontrent clairement. Malgré tous ces blocages, et ces magouille, le taux de réussite au baccalauréat est toujours supérieur en Kabylie que dans les autres régions.

04/06/2013 - 12:29 mis a jour le 04/06/2013 - 14:41 par Youva Ifrawen

L’examen le plus important dans la vie d’un écolier, le Baccalauréat, débuté depuis hier en Algérie, semble plus difficiles pour les candidats Kabyles que pour les autres candidats d’Algérie.

Certes ce sont les même sujets auxquels sont confrontés l’ensemble des candidats, mais le barème de correction est différent. Les Kabyles sont plus pénalisés par les correcteurs. Cette information n’est pas nouvelle. Depuis l’indépendance, les Kabyles sont soumis à cette injustice latente.

Des parents d’élèves et des enseignants ont à maintes reprises dénoncé cette politique de deux poids deux mesures. Il suffit de jeter un œil sur les notes obtenues par les candidats après l’examen pour se rendre compte de cette ségrégation. Par exemple, un candidat de la branche littéraire Kabyle ne pourra jamais obtenir une note supérieure à la 14/20 en philosophie, quelques que soit ses performances. « C’est le plafond », expliquent les enseignants correcteurs. Par contre, un candidat de la région de Skikida en étant moins performant que le kabyle peut obtenir une note, dans la même matière, de 19/20.

Le barème de notation envers les Kabyles est des plus sévère, alors que pour le reste des régions algériennes, les notes de toutes les matières sont gonflées. « L’année passée j’ai corrigé les copies des candidats de la région de Blida dans la matière mathématiques de la série sciences exactes, on nous a donné instruction d’ajouter 4 points pour chaque candidats qui ont obtenu une moyenne inférieure à 10/20, 3 point pour ceux qui ont obtenus moins de 15/20 et 1 point pour ceux qui ont entre 15 et 19/20 », nous révéla une enseignante Kabyle.

Ces mêmes instructions, officieuses bien sûr et ségrégationnistes, n’ont pas été donné par le ministère de l’éducation au correcteurs des copies des candidats de la Kabylie.

Nul besoin d’arguments pour démontrer la partialité des institutions qui favorisent les candidats non-kabyles. Les relevés de notes le démontrent clairement. Malgré tous ces blocages, et ces magouille, le taux de réussite au baccalauréat est toujours supérieur en Kabylie que dans les autres régions. « Les minorités ethniques font tout pour s’imposer dans tous les pays du monde où leurs droits sont bafoués, et c’est le cas pour les Kabyles en Algérie. Cette ségrégation a reflété positivement sur la volonté des Kabyles de démontrer leur existence et leurs compétences », nous expliqua un pédagogue.

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sam abed

La faute est a celui qui l'a nommé a cause de la faute comise par celui qui a nommé celui qui l'a nommé. En fin de compte, la faute incombe aux généraux qui ont nommé Boutef comme président qui a nommé Sellal comme premier ministre, qui a nommé Farid Messaid comme directeur de cabinet qui a nommé a son tour le mis en cause. Un vrai embroglio, quand on sait qu'il ne s'agit que d'une petite entreprise de tourisme...