Me H. Zehouane : "dans un pays qui produit de l’exclusion « un standard social minimum » est la condition d’accès à la citoyenneté "

Me H. Zehouane : "dans un pays qui produit de l’exclusion  « un standard social minimum »  est la condition  d’accès à la citoyenneté "

Le successeur de Me Ali Yahia Abdennour à la direction de la LADDH developpe sa conception des "droits de l'homme", une conception qui rompt avec " les élucubrations formelles sur la liberté, les équilibres de pouvoirs, et les mensonges institutionnels "et leur donne une dimension sociale, économique et culturelle.

N.B : le sujet des droits de l’homme a connu son printemps au début des années 1990, lorsque cette notion faisait large débat parmi la société. Avez-vous l’impression que c’est encore le cas, quinze ans après l’éclatement de la crise politique et sécuritaire en 1992 ?
H. Z : La question des droits de l’homme en Algérie est chargée d’ambiguïté et plus que partout ailleurs, aujourd’hui elle constitue un enjeu majeur. L’esprit de confusion, les petites passions et les petits intérêts sordides qui se manifestent à ce sujet ne doivent pas masquer cet enjeu là. L’euphorisme de 1990 généré par ce qu’on a appelé « l’ouverture démocratique » faisait croire que les thèmes, les valeurs des droits de l’homme avaient fait irruption dans notre société ; c’était illusoire, mais l’illusion est voisine de l’utopie et l’utopie peut être fondatrice. Je suis de ceux qui avaient exprimé à l’époque une vision démystificatrice qui a été censurée dans le journal « Horizons » de février 1989 avant l’adoption de la constitution, mais il n’est pas moins vrai que les algériens avaient vibré pendant une courte période. Aujourd’hui les droits de l’homme sont plus que jamais d’actualité, mais négativement. Après quinze ans de barbarie, de massacres collectifs, de viols en tout genre quelle croyance encore possible en droits de l’homme ? Pour illustrer, je vous donne deux anecdotes que je recueille au quotidien à titre de leçons de choses : on dit souvent ; les droits de l’homme n’existent pas, ce pays est ceci ou cela pour montrer la vanité du combat pour cette cause dans notre pays. C’est une attitude de non engagés sinon de vaincus, pour qui, les droits de l’homme sont donnés de l’extérieur comme un bon de ravitaillement caritatif. Ou bien dans la rue au gré d’une discussion fortuite on m’interpelle en ma qualité de président d’une ligue des droits de l’homme; « comment vont les droits de l’homme ? ». Comme ça vient souvent de personnages instruits, je réplique: « Ils vous envoient leurs salutations » Vous pouvez tirer de là toute la charge de scepticisme, de résignation et de démission qui pèse dans notre société. Le désintéressement de l’élite algérienne a quelque chose d’effrayant ; autant vous constatez de l’agitation effrénée autour de causes bassement matérielles même dérisoires,autant vous observez un trivial des désintérêts vis-à-vis des droits de l’homme. Et pourtant ! sur le théâtre du désarroi et du chaos, qu’y a-t-il comme alternative aujourd’hui en Algérie ? je vous le demande à vous tous jeunes intellectuels dont l’avenir est borné par l’incertitude et par la peur, quelle religion peut rétablir, la convivialité, l’altérité, la socialisation entre algériens ? seul un consensus autour des droits de l’homme peut nous faire espérer. Mais encore là faut-il s’entendre sur son sujet. On a fait des droits de l’homme une auberge espagnole et chacun y a apporté son viatique, y compris les violations des droits de l’homme mêmes. Les nouveaux droits de l’homme doivent être refondés à l’image des nouveaux défis universels. Et nous devons nous aussi apporter notre part à cette refondation. Il y a cinq ou six ans de ça, inaugurant la Maison des Droits de l’Homme et du Citoyen à Tizi-Ouzou, nous étions à la recherche d’une devise. Et avec les jeunes de l’université, nous avions préféré la suivante parmi tant d’autres : « Notre part d’humanité » et aux premières journées d’étude organisées à Tigzirt s/mer, nous avions tiré cette conclusion à propos de l’Algérie : « Les droits de l’homme ou le chaos. »

N.B : Depuis que vous présidez la LADDH, votre approche des droits de l’homme tente de mettre les droits sociaux et non pas ceux politiques en tête. Peut- on avoir un développement de ce point de vue ?
H. Z : Oui, des observateurs, dont certains d’ailleurs à des fins malveillantes ont relevé depuis que je préside la Laddh un recentrage marqué vers une prise en considération plus grande des droits économiques, sociaux et culturels ; ceci ne procède pas d’une clause de goût ou de style, mais d’un état de nécessité. Si nous étions en Suède ou au Danemark ou dans tout autre environnement similaire, peut être n’aurai-je pas donné une telle impulsion. En acceptant de prendre en mains les destinées de la ligue pour une période que j’espérait la plus courte possible, j’ai énoncé d’emblée l’esquisse de la nouvelle orientation.
i. autonomie intangible de l’organisation envers tous.
ii. Rationalisation et développement.
Or, si l’exigence d’autonomie demande seulement de la vigilance le besoin de rationalisation et l’impératif de développement requièrent la prise en compte du donné social et une stratégie d’action. Or nous sommes en Algérie, pays qui cultive le paradoxe de paraître riche et qui produit de l’exclusion sociale à large échelle. Nous savons tous que l’équilibre d’une société tient à ses capacités d’agrégation et de régulation de ses membres. Quel impact aura un discours sur les libertés publiques, ou les élections auprès de SDF ou de candidats Harragas ou tout simplement de la jeunesse désabusée qui ne croit pas en l’avenir de son pays ? Il y a un seuil de socialisation à partir duquel on peut seulement parler de politique. « Un standard social minimum » est la condition sine qua non d’accès à la citoyenneté réelle contre toutes les élucubrations formelles sur la liberté, les équilibres de pouvoirs, et les mensonges institutionnels. Les constitutions censitaires l’ont bien affirmé sans vergogne ; il n’y a pas de pouvoir citoyen sans un minimum de pouvoir économique. Ceci dit, avions pour autant nourri un désintérêt pour les droits civils et politiques ? Aucunement ! La ligue que je sache est la seule à avoir multiplié les organisations de journées d’études, de séminaires, d’universités d’été sur la problématique de la citoyenneté, de la faisabilité d’élections libres en Algérie, de la refondation institutionnelle dans notre pays .Notre production dans ce domaine surpasse toutes les formations politiques réunies. Je sais que certaines voix se sont enflées pour crier à une « dérive » de la ligue vers « l’extrême gauche » les pauvres ! Si extrême gauche signifie plus de proximité avec les pauvres, ceux qui sont désarmés face à l’arbitraire faute de moyens de se défendre, de se payer des avocats, de donner de gros pots de vins pour se tirer d’affaire, alors soyons d’extrême gauche. Les droits civils et politiques seront mieux assimilés exercés et défendus lorsque les citoyens seront mieux armés matériellement et socialement pour les défendre. Vous connaissez la formule de Lacordaire : « La loi qui libère et la liberté qui opprime » Eh bien, dans notre pays, nous avons besoin de lois qui libèrent contre la liberté qui opprime celle de l’ultra libéralisme.

N. B : Est- il possible, cela dit, de réaliser la justice sociale sans une avancée dans l’équité des droits politiques ? comment, en Algérie, atteindre le défi de concilier les deux objectifs ?
H.Z : Justice sociale et libertés politiques sont certes liées, mais c’est bien la première qui garantira les secondes, sinon vous aurez ces libertés politiques, celles des trabendistes et de l’ultra libéralisme qui fabriquent, pour la première fois dans l’histoire de « l’homme inutile » pour reprendre la formule de monseigneur Gaillot, Evêque d’Orléans. Le défi majeur, posé aujourd’hui à l’Algérie est celui de résorber au plus vite toute la détresse sociale au sein de la société et de se reconstruire un système institutionnel de régulation pacifique des conflits. Vous me direz comment ? Par une deuxième révolution, celle là pacifique bien entendu ; au besoin nous en reparlerons.

N. B : N’avez- vous pas l’impression que, sur ce plan, et depuis l’indépendance, nous sommes toujours à la case départ ?
H. Z : Vous savez, quand vous considérez un mouvement historique sur un long parcours, alors vous retrouverez toujours la question de l’agent social ou, si vous voulez de l’agent historique qui affronte le défi central du moment (historique). La bourgeoisie a affronté et résolu la question de la démocratie politique, aucune classe encore n’a réussi à résoudre la question de la démocratie sociale. La question historique posée au peuple algérien était celle de la nation ou de la libération nationale. Cette question a été résolue au terme d’un long processus de maturation du mouvement national et d’une guerre de libération de sept ans et demie extrêmement destructrice qui avait bouleversé tout le champs politique et social. L’agent historique fut essentiellement la paysannerie avec le ralliement de la petite et moyenne bourgeoisie des villes. Les institutions nées dans le combat étaient appropriées aux conditions de la guerre imposée au peuple algérien et d’ailleurs avaient résisté jusqu’à l’épreuve finale ; l’acquisition de l’indépendance nationale. Mais l’agent qui avait conduit cette guerre avec succès n’avait pas pu transcender le combat de la libération en révolution politique. D’ailleurs ça ne s’est fait dans aucune expérience similaire du tiers-monde. Comme nous l’avons dit, il manquait l’agent historique social et il n y avait pas d’agent charismatique pour suppléer une telle carence. Alors fatalement, c’était la voie ouverte à la domination bureaucratique.

N. B : Cofondateur de l’ORP en 1965 et militant de l’opposition à l’ombre du parti unique, pouvez-vous nous dire quelle a été le poids réel de la gauche durant cette période ?
H. Z : Au lendemain de l’indépendance, il n’y avait pas encore de configuration affirmées en forme de tendance politique au sens de gauche, droite tel que vous semblez l’entendre. Cette terminologie est une transplantation de ce que j’ai appelé la « géométrie parlementaire » française. L’expérience organique originale du FLN ne laissait pas de place à une configuration. L’exigence d’intégration et de fusion de tous les groupes, de toutes les tendances politiques au sein du FLN est polysémique. Cela peut dire façade, ligne d’affrontement, nébuleuse, regroupement, coalition etc. L’anticipation des fondateurs de Novembre issus d’un seul parti le MTLD et au sein de ce parti d’une formation clandestine l’O.S anticipation qui allait d’ailleurs se réaliser sur le terrain était que la future organisation allait être celle de tous les algériens et que toutes les forces de la résistance devaient y fusionner. Ce processus fut accompli donc ultérieurement en 1956, au congrès de la Soummam. Abane d’ailleurs l’a rappelé dans une correspondance à Khider qui était au Caire, pour lui faire comprendre que le FLN n’était pas la prorogation du PPA ou du MTLD mais, « l’organisation du peuple algérien pour la libération nationale ». Dans une telle organisation, il ne pouvait y avoir de place à l’expression ni de gauche, ni de droite. Ce devait être « le groupe en fusion » comme le concevait Jean Paul Sartre. Les conditions extrêmes de la guerre totale imposées par la puissance coloniale, sa durée firent le reste. Il ne pouvait y avoir donc en 1962 d’expression gauche-droite ; les enjeux se faisaient autour du contrôle des appareils issus de la lutte de libération. Cette expression fit surface au moment de la confection de la « charte d’Alger ». Elle était le fait d’observateurs extérieurs pour dire qu’il y avait eu des signes de démarcation autour de la confection de la charte entre les partisans de l’autogestion et les tenants des appareils bureaucratico- militaires. L’expression s’accentua après l’adoption de la charte en avril 1964. On y englobait, les confectionneurs de la charte au sein du FLN, l’organisation syndicale UGTA, le mouvement de l’autogestion sur le terrain, le mouvement autour du PCA et d’Alger Républicain, l’organisation des étudiants UNEA et le mouvement de femmes. C’était une sorte de nébuleuse ; en face, il y avait les appareils bureaucratiques qui monopolisaient les forces de cœrcition au sein de l’état, la bourgeoisie commerçante et déjà les prémices d’un mouvement religieux en tant que pesanteur idéologique. Tout cela se schématise sur une période de moins de deux ans. Puis vint le coup d’état de 1965, il inaugura une autre ère de « monolythisation », de la vie politique, je dirais de Janisserisation du fonctionnement de l’état.

N. B : Qu’en est-il de l’opposition démocratique, puisque le choc d’Octobre 1988n’a pas été de son fait, ni à son avantage ? (7. question jumelée) N. B : A l’ouverture démocratique en 1989, les partis de gauche n’ont pas pu s’imposer aux élections. Etait- ce un vote sanction du modèle socialiste finissant ?
H. Z : À quel moment peut-on parler d’opposition démocratique ? et pour caractériser quelles formations ? une fois cassé, le mouvement de l’autogestion, réduit le mouvement spontané des organisations de masses, des fortunes se sont accumulées au sein du système et de l’Etat bureaucratisé. Mais ces forces nouvelles formées n’ont pas d’hégémonie ni de légitimité pour postuler une démocratie politique. Au contraire ; plus que jamais elles ont besoin d’exercer la coercition pour se protéger assurer leur reproduction ; ce qu’il leur faut c’est le libéralisme économique, non pas fondé sur la loi de la concurrence réelle, mais seulement sur l’appropriation de la rente et la spéculation trabendiste. L’Algérie est le seul pays où le signe d’un statut social considéré est celui « d’importateur. » Semble t-il ils auraient atteint la côte de 40 000. Un importateur pour 800 habitants. Personnellement, j’ai une autre lecture d’octobre 88, je n’affirme pas à posteriori pour étayer une prétention d’avoir prévu. J’avais simplement exprimé des intentions, formées sur la considération que ceux qui se sont approprié le patrimoine et la rente, ne pouvaient risquer, faute de pouvoir la maîtriser, une ouverture démocratique ; j’avais qualifié la suite des événements du 5 octobre88 de : « disfonctionnement de système ». voilà qui nécessite de plus amples développements, Mais nous n’avons pas la place et le temps dans les limites de cette interview. J’ai encore dans mes archives cette formule qui me fait à moi-même froid dans le dos : « je ne vois pas de lendemains qui rient, je vois des lendemains de sang ». Il faut donc reconsidérer la logomachie autour de « l’opposition démocratique »

N. B : A l’ouverture démocratique en 1989, les partis de gauche n’ont pas pu s’imposer aux élections. Etait- ce un vote sanction du modèle socialiste finissant ?
H. Z : Je ne ferai pas de comparaison avec l’Iran, mais un simple parallèle; quand une force implacable verrouille le champ politique longtemps dans une société, le recours se fait vers l’irrationnel, la mosquée, la religion. Ce qui arrange d’ailleurs tout système répressif en place. En 1990- 92, ce trop plein était déjà atteint en Algérie, encouragé et porté par le pouvoir qui croyait étatiser la religion. Donc le scrutin de 92 ne devait pas pour tout observateur perspicace faire illusion. Ce qui frappe c’est son ampleur ; je pense qu’elle a été intentionnellement accentuée ; quel meilleur moyen de débordement démocratique que le repoussoir intégriste ? Une théorie tout à fait cohérente fondée sur le concept de « l’hégémonie par le désordre », soutient que dans certaines phases historiques et des cas de figures de sociétés sans classes dominantes, les tenants de pouvoirs peuvent se maintenir en organisant le désordre social. Peut on appliquer cette analyse pour cette phase que continue de traverser notre pays ? je le livre à la réflexion. La bureaucratie ne signifie pas socialisme ; son rejet n’est pas une option. c’est une réaction, un écoeurement en attendant de prendre la mesure de la nouvelle aliénation.

N. B : On constate une revendication sociale insistante, quelle soit portée par des syndicats autonomes ou par un monde du travail qui n’est pas nécessairement structuré. Comment expliquez-vous que, dans sa majorité, la classe politique ne fasse pas de cette actualité sa priorité ?
H. Z : Le mouvement de revendication social est en effet à prendre au sérieux, non pas en ce qu’il signifie sur l’état de notre pays. Un pays qui affiche des présomptions financières hors commun, et qui produit la détresse sociale élargie. Alors, il y a problème ; un problème rédhibitoire du système politique. Là l’Algérie est bloquée, alors qu’elle n’a jamais eu autant de moyens financiers pour rebondir socialement et économiquement. Et à juste titre vous soulevez le paradoxe de « la classe politique » qui en fait son « non problème ». Pourquoi ? parce que simplement, ce n’est pas une classe politique. C’est-à-dire une représentation authentique du mouvement social réel qui vit au rythme des courants qui secouent la société. Ce sont des formations clientélistes toutes satellites du noyau central du pouvoir. Comment feraient-elles de la crise sociale leurs priorités ? Tout client cherche à s’alimenter chez son meilleur patron.

N. B : Croyez-vous qu’une décantation s’impose dans le paysage politique s’agissant de la question sociale ? En d’autres termes, les temps sont-ils mùrs pour émergence d’un parti de « gauche » ou d’un front de cette nature ?
H. Z : Le besoin d’organisation à partir de la revendication sociale profonde existe. Il est même impérieux que le mouvement se rationalise, s’ordonne pour faire échec au gaspillage, au gâchis des luttes sociales. Vous savez, pour quelqu’un comme moi qui regarde avec tristesse des pans entiers de notre peuple désespérer de leur pays, l’émergence de ce que vous appelez un parti ou un front de gauche est plus impérieuse que jamais ; voyez-vous, les algériens ont même perdu le goût de regarder et d’admirer ce pays d’une fascinante beauté ; ils rêvent tous d’un ailleurs parce que les perspectives leurs sont bornées ; c’est un état de nécessité qui interpelle aujourd’hui l’élite, un impératif qui renvoie à la question nationale « être ou ne pas être ».

Entretien réalisé par N. Benali journaliste à l’hebdomadaire « Les Débats »
Edition du 26 mars au 1er avril.

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Commentaires (3) | Réagir ?

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Yusf Aqaciwali

Au regard du parcours historique de Maitre Hocine Zahouane, mais aussi des remous qui ont présidé au remplacement de Mtre Ali Yahia, il est à craindre que cette orientation de fond qui semble être imprimée à la ligue des droits de l'homme, il est à craindre qu'elle ne se perde dans la tentation de se substituer aux syndicats et autres parti (e) s de défense et de revendication des droits sociaux. Encore faudrait-il délimiter la frontière qui existerait entre les droits sociaux et les droits citoyens. Faudrait-il que l'algérien ait fini de manger pour pouvoir crier qu'il a (vait) faim, ou bien qu'il ait la liberté d'exprimer sa faim, le cas échéant, sans qu'il risque l'ablation de l'estomac. Débat d'école, dirait-on...

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Mayssoune Mahaut

Rien de nouveau qu’un ressassement du passé !

L’algérien n’est pas en phase de doute « être ou ne pas être » mais plutôt dans une phase de réaction !

Vous estimez vous et vos semblables la capacité et la force de l’algérien ! D’ailleurs, c’est pour cela vous n’arrivez jamais à le convaincre avec vos idées ! Parce que tout simplement vous n’y croyez pas vous-même !

Cordialement

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