Grève en gestation dans la Fonction publique : Salaires et Statuts au menu de la protestation

Grève en gestation dans la Fonction publique : Salaires et Statuts au menu de la protestation

La grille des salaires « transitoire » mise en application par Belkhadem avant la promulgation des statuts particuliers de la fonction publique, qualifiée d’aberration par les syndicats autonomes, a crée une véritable pagaille et semer la confusion parmi les fonctionnaires qui ont vu leurs salaires baisser au lieu d’augmenter. Pour corriger sa bourde, le gouvernement Belkhadem en a commis une autre en instaurant une «soi-disant indemnité forfaitaire compensatrice (IFC)» a rapporté un représentant de l’Union nationale des travailleurs de la santé, de la population et de la réforme hospitalière (UNSPRH) affiliée au Snapap. C’est dire l’exaspération des syndicats autonomes de la fonction publique (Cnapest, SNPSP et UNSPRH) qui viennent de lancer un appel pour la reprise du mouvement de protestation dès la deuxième semaine d’avril. Les motifs de leur colère et leurs revendications ont été détaillés par ce syndicaliste lors d’une conférence de presse tenue hier au siège du Snapap : révision à la hausse de la valeur du point indiciaire, le classement catégoriel des travailleurs, élargissement et ouverture de la négociation des statuts particuliers aux syndicats autonomes représentatifs. «Il n’est pas logique que des travailleurs, ayant le même niveau d’instruction, titre ou diplôme, soient classés différemment d’un secteur à l’autre», a déplore le conférencier qui dénoncera «la marginalisation » dont font l’objet les syndicats autonomes dans l’élaboration des statuts particuliers. «Il est inconcevable que les premiers concernés n’aient pas un droit de regard sur la mouture finale du statut particulier avant sa présentation à la Direction générale de la Fonction publique», s’est indigné un autre intervenant.

Le Matin ( avec le Soir d’Algérie)

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Commentaires (7) | Réagir ?

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laoubi m

dans notre pays quant un chien tombe malade on emmene cher le veterinaire on lui achete des medicaments le chomeur algerien ne peut aller ni cher le medecin ni acheté de medicament le chomeur algerien est considere comme le dechet de l'umanite

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Nadir babaci

Comme par hasard, il y en a toujours que pour la fonction publique. Pas un soupir de compassion pour ces milliers de travailleurs négriers anonymes qui se font exploiter au noir dans le secteur privé, les saisonniers, travailleurs manuels journaliers, les revendeurs à la sauvette, les ZOUAFRAS, les « S’HAB EL BRICOUL », les trabendistes survivalistes qui n’ont ni le temps, ni même le luxe de faire la grève, qui ne connaissent même pas la notion de journée chaumée payé, de contrat de travail, congé de maladie, prime, indemnités, solde de tout compte, comme tous ces petits veinards de la fonctions publique bien assis sur leurs « PV d’installation ». Ces milliers d’exclus du système qui souffrent en sourdine, ce sont la majorité du peuple, l’authentique force vive et laborieuse. Lorsque j’ai affaire à la fonction publique, je pense à cette armada d’environ 2 millions d’auxiliaires bras-cassés de tout acabit, de bureaucrates arrogants et khobsistes qui infestent les administrations, les Mairies, les Dairates, les wilayets, les Directions, les ministères, et j’en passe ; je pense aussi aux écoles et aux universités végétatives et obsolète, aux hôpitaux calamiteux et j’en repasse. Cette entité nauséabonde, parasitaire, budgétivore, improductive comme vous dites fait stagner à rebrousse-temps le pays depuis l’indépendance. Si cela ne tenait qu’à moi, ce n’est pas seulement les matraques des CRS que j’abattrai sur la tête de ce corps de feignasse végétative, j’ajoute que les CRS font aussi partie de ce même corps de la glandouille. Mais pour des gens qui ne mérite pas leur solde, je pense qu’il n’y a pas de quoi être solidaire. Que devient les misérables que j’ai cité plus haut : KLAHOUM BOUBI et ce n’est ni le Système et encore moins la fonction publique qui va s’en émouvoir.

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