Surveillance renforcée à la frontière algéro-tunisienne

La surveillance a été renforcée aux frontières pour éviter toute infiltration.
La surveillance a été renforcée aux frontières pour éviter toute infiltration.

L'Algérie a renforcé, à l'aide d'hélicoptères, la surveillance de sa frontière avec la Tunisie, dont l'armée traque un groupe de jihadistes, a rapporté samedi le journal algérien El-Watan, citant des sources sécuritaires.

"C'est à titre préventif que ce renforcement a été décidé pour pallier toute éventualité d'infiltration de terroristes dans notre territoire", selon ces sources. "Des hélicoptères ratissent quotidiennement le tracé frontalier de 965 km entre l'Algérie et la Tunisie, tout autant que les 4X4 des GGF (gardes-frontières). Les douanes algériennes et la Police aux frontières (PAF) sont également averties", ajoutent ces sources au quotidien francophone.

Les forces tunisiennes pourchassent deux groupes de jihadistes, l'un sur le Mont Chaambi et l'autre à une centaine de kilomètres plus au nord dans la région de Kef. Ils sont environ une cinquantaine, des Tunisiens et des Algériens, avait indiqué jeudi à l'AFP une source sécuritaire tunisienne. Officiellement, les autorités tunisiennes avancent un nombre moitié moindre. La traque s'est considérablement intensifiée la semaine écoulée, après qu'une quinzaine de militaires et de gendarmes ont été blessés par des engins explosifs disposés par les combattants.

Interrogé sur une éventuelle coopération avec l'Algérie, le porte-parole du ministère de la Défense tunisien, le colonel Mokhtar Ben Naceur, avait indiqué jeudi qu'elle se faisait en terme d'échange de renseignements uniquement.

"Lorsqu'on a des informations sûres, on les échange. Il n'y a pas d'action commune sur le terrain", a-t-il dit. Lundi dernier, le Premier ministre tunisien Ali Larayedh avait effectué une visite à Alger accompagné du chef d'état-major de l'armée tunisienne, le général Rachid Ammar, axée notamment sur la coopération frontalière. Le général Ammar avait eu des discussions avec son homologue algérien, le général Ahmed Gaïd Salah.

La Tunisie fait face depuis la révolution de janvier 2011 à un essor inquiétant de groupuscules islamistes armés.

Avec AFP

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Commentaires (3) | Réagir ?

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R A M E S S E S II

La lutte contre le terrorisme ne se fait pas sur une frontière, le mal est beaucoup plus profond, il faut aller chercher la source du mal là ou elle est!

Où se situe cette source de malédiction, soit du coté des tartares du Qatar soit juste à coté des Lawrences d'Arabie qui nous jouent des dances de ventres et dance avec les loups, et des serpents sourds muets.

A quoi bon de jouer la même partition depuis Bourguiba jusqu’un président de gauche vêtu de vert, L'Algérie est cernée de partout est, ouest, sud, il ne restait que le Nord mais apparemment les Gia's préparent un débarquement en 2014. A l'image du débarquement de 1942, c'est l’éternel recommencement pour l'Africain du Nord, on ne saura pas ou mettre notre bec, l'Autruche Algérie n''aura pas le temps de passer à la 4 éme vitesse que les charlatans et les derviches vont nous amuser la galerie.

Un peuple avertit comme l'Algérien doit réagir sinon gare aux surprises, si les Européens ne veulent pas investir un Dourou en Algérie ce n'est pas pour rien, l'export et la désintégration programmée de notre pays est prévu pour bientôt.

RMII

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Raveh Aksel

L'épisode de Tigantourine a définitivement fixé les Algériens sur la capacité de ses surveillants des frontières !!

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