Les pays arabes otages de l'islamisme. 1. L'Algérie, sa Grande mosquée, ses talibans?.

Les pays arabes otages de l'islamisme.    1. L'Algérie, sa Grande mosquée, ses talibans?.
Par Mounir Boudjema (Liberté)

Demain : 2. La Syrie : un pays mûr pour l’intégrisme

L’Algérie sombre-t-elle dans l’islamisme light ? À la faveur de ce Ramadhan 2007, plusieurs indices confortent cette thèse d’une rupture entre le champ politique et social, ce dernier étant fortement empreint d’une religiosité institutionnelle qui semble épouser les courbes d’une société de plus en plus islamisée.

Il est assez délicat, concédons-le, par ces temps troubles de l’invective facile et de l’inquisition populaire de pointer du doigt des comportements de masse qui font le lit d’un fondamentalisme culturel et social étranger au corps algérien. Mais la multiplication des preuves d’un glissement progressif vers un corps social fortement islamisé, au sens salafiste du terme, produit un climat pesant en Algérie.

Terre des révoltes, mais aussi des tolérances, l’Algérie s’enlise dans un islamisme mou, aux apparences flexibles, mais générateur de rigidité religieuse.

Pour ce Ramadhan 2007, on a eu droit à ce qui va être le grand chantier du président Bouteflika, à savoir la grande mosquée d’Alger. L’œuvre monumentale est coûteuse.

L’islam institutionnel et la grande mosquée

Il est évident que le pouvoir politique sait, mieux que quiconque, qu’un projet de cette taille, encore plus sa symbolique, ne réjouit pas les Algériens. On leur promet une mosquée, une de plus sur un parc de 15 000 édifices religieux, alors qu’on est dans l’incapacité de donner une échéance claire et définitive sur le million de logements promis pour deux quinquennats. Son coût — 3 milliards de dollars — laisse également pantois les experts, surtout que l’Algérie se targue de réaliser actuellement les meilleurs équilibres macroéconomiques et se voit félicitée par le FMI pour sa gestion de la dette publique.

Mais au-delà de l’aspect financier, c’est cette propension à “lâcher” 3 milliards de dollars sur un projet que certains ont déjà “sacralisé” pour éteindre tout foyer de critiques qui est inquiétant. Construire un grand barrage, édifier des cités de logements, multiplier des centrales électriques sont autant de projets que Bouteflika n’a cessé de couver, et personne n’aura la fâcheuse idée de lui en faire un mauvais procès. Mais la grande mosquée d’Alger dépasse le cadre d’un plan d’investissement classique.

Soit c’est un méga-projet qui avec sa portée symbolique inscrira l’Algérie dans le trio de tête des plus grands minarets du monde (300 mètres) ! Un record qui en dira long sur l’obstination du législateur à se décomplexer par rapport à l’islam d’Orient. Soit, c’est un projet strictement personnel, qui dissimule mal ce besoin d’héritage en béton armé, que des monarques comme Hassan II a laissé à un peuple à Casablanca. Mosquée construite par le groupe français Bouygues, après moult controverses sur un marché jugé douteux, mais qui demeure infréquentable depuis que le roi Mohammed VI a découvert que la salafia peut, paradoxalement, se suffire de salles de prière obscures pour recruter les jeunes qui veulent abattre la monarchie chérifienne.

L’islamisme atomisé

Et ce ne sont pas les justifications de Ghoulamallah qui peuvent changer quoi que ce soit, en tentant positivement d’inscrire cette mosquée dans une forme de projet postcolonialiste, comme un objet sublimant à la fois le nationalisme algérien et nos valeurs islamiques qui, soit dit en passant, devraient être celles de toute la nation musulmane.

Avec ce projet, le Président, que ses détracteurs accusent souvent de “crise mystique”, veut, selon ses partisans, donner la primauté à l’État sur la gestion du culte. Qui est déjà consacrée par la Constitution. Le but serait de couper court à la montée des intégrismes, ceux de l’opposition et de la clandestinité. Certes, l’islamisme flirte avec les 8% électoraux, voit ses réseaux se diluer, ses formations politiques atomisées quand elles ne sont pas domestiquées. Les groupes terroristes sans couverture religieuse, les muphtis rentrés dans les rangs et le pouvoir algérien réconforté par Al-Qaradawi et ses disciples qui leur ont signé un chèque en blanc, si ce n’est pas l’inverse, pour dire tout le bien d’une réconciliation nationale critiquable et utile à la fois. Chose qu’on ne s’est jamais donné la peine d’expliquer aux Algériens.

De Amr Khaled aux kamikazes

Mais force est de constater que dans cette lutte pour les espaces politiques est venue se greffer une guerre de basse intensité sur les espaces sociaux. La sahwa islamya des années 1980, qui avait pris en otage le président Chadli Bendjedid, avec les conséquences que l’on sait, semble réapparaître de manière plus fragmentaire et moins contrôlée. Personne d’identifiable n’en est le porte-flambeau. Ses références sont aux jeunes ce que le vernis est aux ongles. Une couche quasi transparente qui protège une identité musulmane réinventée à coups de prêches sordides de Amr Khaled, l’imam fluo nourri à l’argent du Golfe ou, pour les plus désespérés, de vidéos de kamikazes téléchargées sur les sites djihadistes. L’enjeu des prochaines années se situe dans la capacité de l’État à retrouver son statut républicain mis à mal par tant de laxisme envers une islamisation rampante.

L’instrumentalisation politico-religieuse n’est plus de mise depuis que le mouvement islamiste s’est laissé avaler par son segment radical. On a tué au nom d’un islam politique que le terrorisme depuis 18 ans n’a de cesse de rappeler. Le taghut, le dépositaire de l’autorité, combattu par les armes est devenu également la proie au terrorisme “culturel” qui lui dénie le droit d’être le protecteur d’une religion pacifique et assainie des scories de l’extrémisme.

On ne prend pas les raccourcis, on les constate. On voit cette Algérie glisser de Mahmoud Derwiche et sa poésie éclairée de la révolte palestinienne à Samy Youcef, un obscur chanteur azeri, applaudi par Khalida Toumi, ce qui est incongru, et par Ben Bella, ce qui est prévisible, dans la salle omnisports devenue une nuit de Ramadhan l’écrin du crypto-islamisme BCBG. On constate qu’une prof de français souffre en silence, dans un lycée d’Alger, de la haine de petits “talibans” qui refusent le savoir, surtout porté et inculqué par une enseignante sans foulard. On constate que les mosquées sont prises d’assaut, pas pour les tarawihs, mais pour ce rite qui consiste à se claquemurer dans l’enceinte des lieux du culte durant dix jours avant l’Aïd, s’appropriant l’espace sacré pour tous pour des pratiques d’un autre islam, inconnu du rite malékite. On voit que des adolescents s’échangent des textos et SMS qui prônent le prosélytisme venant de serveurs en… Tchétchénie.

Les prédictions de Benhadj

Mais le plus dramatique, on condamne à la prison de jeunes militaires et policiers sur la foi de témoignages équivoques, pour avoir “mangé” le Ramadhan ou insulté le Prophète. Des membres de corps constitués livrés à une vindicte populaire fanatisée par les articles de journaux arabophones — pas tous heureusement — qui font l’apologie d’un islam rigoriste, hanbalite, inspiré par un Orient qui voit dans le Maghreb le terreau fertile d’un salafisme rafraîchi. Jugés devant des juridictions civiles d’une justice déjà fortement travaillée par les courants fondamentalistes. Des prédicateurs couchés sur les listes noires comme des inspirateurs d’Al-Qaïda squattent des pages de débat en Algérie, après des chaînes satellitaires, pour nous enseigner un islam qui est loin de celui de nos ancêtres.

Et comme un mauvais écho des années 1990, Ali Benhadj clôt ce Ramadhan de la “récupération islamiste” avec un message intitulé “avertissement” dans lequel il dit tout et n’importe quoi comme à son habitude, mais qui conclut sur cette phrase, à méditer certainement : “Que le pouvoir sache que déchirer l’acte de naissance du FIS ne suppose pas son effondrement ou sa disparition. (…) Nous poursuivrons notre projet politique qui demeure debout. (…) Ils le voient si loin, alors que l’on voit si près.”

Par Mounir Boudjema (Liberté)

Demain : 2. La Syrie : un pays mûr pour l’intégrisme

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Dyhia Tadzayrit

Principe d?humanité contre principe d?identité : le choix de l'Europe. - Demain en Europe dans une société pluraliste lundi 22 décembre 2003, par Abdennour Bidar.

L?Europe ou le dépassement de l'identité La conception européenne de l'homme ne suppose-t-elle pas un dépassement de la notion d?identité, et une certaine défiance vis-à-vis d?elle ? En effet, la subjectivité telle qu?elle émerge à partir de Descartes et Leibniz, et qui devient le sujet de droit chez Kant ou Fichte (sur la formation de la subjectivité en occident, voir l'ouvrage magistral d?Alain Renaut, L?ère de l'individu), se caractérise avant tout comme individualité souveraine (instance libre de choix et de responsabilité), c?est-à-dire que désormais l'homme tient sa valeur non plus essentiellement de son identité sociale (classe, rang), mais de sa propre qualité de personne morale.

De ce fait, l'Europe invente, avec la notion de dignité humaine, l'idée que l'être humain se définit au-delà de son identité particulière, et que la valeur absolue de son existence (source du respect qui lui est dû) lui est donnée indépendamment de cette identité/appartenance (notion d? " identité collective ").

Quel est l'enjeu de tout cela ?

L?Europe peut se considérer historiquement le lieu d?expression de la différence des identités et de leur dialogue : dès lors en effet que les hommes sont égaux en dignité, quelles que soient leurs affiliations (ethnique, religieuse, culturelle), ils peuvent vivre ensemble sans que ces différences existant entre eux soient essentielles (puisqu?ils ont désormais, avec la notion élémentaire de personne morale, un dénominateur commun plus puissant qui les relie).

La différence et la coexistence des identités apparaissent ainsi comme caractéristiques de l'aventure philosophique et sociale de l'Europe, ou de son profil moral : le fait que nous ne parlions pas la même langue, que nous soyons partagés spirituellement en de multiples églises etc., que les cultures du nord et du sud, de l'ouest et de l'est soient assez disparates, manifeste une pluralité qui symbolise précisément le fait que l'européen peut avoir n?importe quelle identité particulière, étant donné qu?il se définit lui-même, et considère autrui, au-delà de cette identité. C?est ce que rappelle de façon générale Henri Pena-Ruiz (Qu?est-ce que la laïcité ?) : " Nul être humain n?appartient au sens strict à un groupe " et " il est temps de rendre lisible... ce qui rappelle aux hommes l'humanité commune dont relèvent leurs différenciations respectives. "

Pour aller plus loin, il est possible d?envisager que l'Europe à venir soit la première culture qui s?ordonne non plus autour d?un principe d?identité mais à l'inverse d?un principe de différence.

Dans ce cas, nous tiendrons les uns aux autres non pas parce qui nous rassemble, mais à l'inverse par ce qui nous distingue. L?Europe ou le besoin de la différence de l'autre - signe, si je l'accepte, que nous tenons l'un à l'autre par notre humanité plus que par notre identité.

L?accès à soi au-delà de sa propre identité Mais cette acceptation de la pluralité des identités ne risque-t-elle pas de se retourner contre nous ? En l'occurrence, chaque communauté ne va-t-elle pas, au nom justement du droit à la différence, se replier sur elle-même ? Comment faire pour que la pluralité des identités soit un facteur non pas de divisions mais d?unité ? Comment réaliser ce paradoxe que ce soit la différence qui suscite le sentiment d?une appartenance commune ? Avec l'Europe, nous devons réaliser quelque chose qui n?a pas encore été tenté : faire de ce qui nous différencie une force et un ciment, alors que dans toute autre aire de civilisation la différence a été combattue comme facteur de division. C?est ni plus ni moins qu?un modèle inédit de civilisation que nous devons produire : une civilisation où, pour parler comme Lévinas, la différence que je lis sur le visage de l'autre est ce qui doit m?apprendre qui je suis (un être humain dont l'identité n?a pas plus de valeur que la sienne).

Souvenons-nous ici avec Paul Ricoeur (" La confrontation des héritages culturels ", in Aux sources de la culture française) que notre Europe a de multiples fondations culturelles, et ne trouvera le sens d?elle-même qu?en assumant cette " cofondation ", c?est-à-dire en se construisant par le dialogue de ses différences. Or nous n?y parvenons pas pour l'heure : les nationalismes et communautarismes montrent que nombre d?individus vivant en Europe continuent de fonctionner selon un modèle identitaire au lieu d?adopter le modèle de la différenciation. Pour que l'Europe se construise effectivement, et se signale aux yeux du monde comme singularité morale et spirituelle, il faudrait qu?une majorité d?individus en son sein adoptent le principe d?un éclatement fécond des identités. Concrètement, il faudrait éduquer les consciences à l'idée que - comme je le soulignais au début - la valeur de l'individu ne lui est pas donnée par le groupe ou les groupes auxquels il appartient, mais au-delà par l'humanité qui est en lui.

C?est d?ailleurs la fonction de l'école laïque : éveiller en chacun sa subjectivité pure, au-delà de sa subjectivité culturellement constituée, c?est-à-dire faire émerger l'individu doué de liberté et de raison au-delà du musulman, du chrétien etc.

Condorcet doit être relu sur ce point que l'école a pour vocation d?émanciper l'enfant prisonnier des " préjugés de l'éducation domestique " en le faisant en quelque sorte renaître comme individualité souveraine, par une " instruction " qui " ose tout discuter " (Rapport et Premier mémoire sur l'instruction publique). Cette distinction conceptuelle entre " éducation " (par la famille et le milieu d?origine) et " instruction " (par l'école laïque) a ceci d?essentiel qu?elle indique bien le caractère décisif de l'instruction : alors que l'éducation ne transmet que la conscience d?une identité particulière, l'instruction transmet à l'individu le sens de son appartenance au genre humain

Plus récemment, Catherine Kintzler insistait sur la spécificité de l'école au sein de la société : son enceinte est le lieu où l'individu est appelé à dépasser sa particularité culturelle pour naître à son humanité dans ce qu?elle a de plus universel. On pourrait dire ici que la tâche de l'école est rendre l'individu différent de lui-même, en le conduisant à prendre une distance critique vis-à-vis de son identité de départ. L?école sera, selon cette mission centrale qui est historiquement la sienne, un des lieux de construction d?une Europe vraiment pluraliste. C?est en son sein que chacun pourrait devenir - à ses yeux et à ceux d?autrui - davantage que sa culture a fait de lui.

L?évolution nécessaire de l'Islam

Mais quelle place reste-t-il alors pour les identités dans une société pluraliste ? La référence identitaire est un droit, celui de la liberté de conscience. Jusqu?où s?étend ce droit ? Prenons l'exemple de l'Islam. On observe actuellement, dans de multiples revendications, que les musulmans français attendent de la République qu?elle les laisse reproduire en France une inflation de pratiques (port du voile, non mixité, prière à heure fixe, nourriture cachère etc.) qui par leur multiplicité feront inévitablement du musulman un citoyen à part, et rendront extrêmement douteuse sa volonté et sa capacité d?intégration à un projet républicain et, plus largement, européen.

D?où vient le problème ? Il naît de ce que les musulmans souhaitant " reproduire " ici un Islam traditionnel n?ont manifestement pas compris ce qu?était l'esprit européen (il y a là un lourd déficit d?intégration des valeurs modernes, qu?il faudrait combler en priorité). Ils n?ont pas en effet intégré le principe selon lequel un homme doit se définir individuellement avant de se définir - éventuellement - collectivement par attachement identitaire. Ils restent prisonniers d?un modèle de civilisation qui n?est pas le nôtre, puisqu?ils fonctionnent selon le paradigme de l'identité au lieu du paradigme de différence.

Cela signifie-t-il qu?ils doivent abandonner l'Islam et ses pratiques ? Bien sûr que non. Mais, vivant en Europe, il faut que cette identité passe au second plan, c?est-à-dire ne suffise pas à définir l'individu qu?ils sont. Il faut qu?ils enrichissent leur identité de musulmans d?identités différentes et contradictoires (éducation à une différence entre soi et soi). A cet égard, on ne peut pas être d?accord avec l'islamologue suisse Tariq Ramadan lorsqu?il présente l'identité islamique comme auto-suffisante. Il écrit ainsi (Les musulmans et l'avenir de l'islam) que l'islam est une " globalité ", et que la culture européenne ne peut tout au plus prétendre qu?à offrir un " vêtement " à un " corps de principes " fixés de façon intangible par la tradition. C?est là, encore une fois, un déni (conscient ou inconscient ?) du dépassement européen de la notion d?identité, et du besoin que l'islam a d?être renouvelé par des apports extérieurs qui le remettent en cause et le régénèrent au plus profond de lui-même.

Au contraire, si les musulmans persistent à être " intégralement musulmans ", à n?être " que musulmans ", ou " avant tout musulmans ", leur appartenance morale et spirituelle à l'Europe ne sera jamais acquise parce que leur acharnement à se déterminer de façon univoque les exclura du monde pluriel, bigarré, où nous vivons de plus en plus et qui constitue notre manière spécifiquement européenne d?être des hommes. Concrètement, une musulmane qui veut porter le foulard, un musulman qui ne veut pas manger de porc, doivent en avoir le droit à condition que toutes leurs conduites n?aillent pas elles aussi dans ce sens : si elle porte le voile, cette identité doit être enrichie par d?autres apports, d?autres influences, comme par exemple le fait de vivre en concubinage, ou de travailler avec des collègues masculins, qui prouvent sa capacité à se définir surtout en tant qu?individu singulier, émancipé du groupe auquel il se réfère par ailleurs ; de même, s?il ne mange pas de porc, il doit par exemple être ouvert à l'idée d?un mariage mixte, ou bien se sentir libre faire le choix de ne pas prier cinq fois par jour.

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Pour entrer d?un même geste dans l'Europe et dans la modernité, l'islam doit laisser à chaque musulman la responsabilité de sa pratique. De façon urgente, il faut désormais que la loi religieuse (shari ?a) ne soit plus imposée à tous uniformément, enfermant tous les musulmans dans le ghetto d?une identité collective, mais que, comme le loi morale de Kant, elle devienne l'obligation intérieure que chaque individu s?impose à lui-même, et dont il choisit le contenu individuellement, en son âme et conscience.

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ali mouhoub

Les pays arabes sont otages de leurs chefs. L'islamisme est l'insemination naturelle de l'intolérance et de la dictature rétrograde imposées par les dirigeants arabes à leurs peuples Ils imposent une vision qui balise le néant, propose le paradis par l'absurde et récompense la servilité des moindres. La médiocrité générée par la soi-disante référence aux valeurs arabo musulmanes est le stade suprême de l'islamisme, qui est, lui même stade suprême de l'integrisme religieux. L'accès à l'universalisme et à l'universalité sont jugés trop dangereux pour le maintien des régimes en place. Ces derniers ne manquent pas de fustiger ces concepts en les accablants de toutes les tares venues d'ailleurs.

La femme? objet de convoitise mais satanique, la sexualité? un tabou mais aussi un pêché mignon vécu par les chefs arabes dans des harems secrets aux orgies diaboliques. La liberté d'expression? un concept occidentale dangereux.

- Je me rappele une reflexion d'un gus au sujet du string (sous-vet pour femmes) - Création des juifs, il disait! Et dire qu'un sondage secret a révélé que cette petite chose est souvent éxigée dans les trousseaux de mariées des pays musulmans. Un chirurgien esthéticien occidental a révélé sur une chaîne de télévision qu'il intervenait énormément sur des patientes arabes pour la reconstitution de leur virginité perdues après queques virées de tendres étreintes, faute de quoi elles ne pourront plus être accéptées par des hommes qui, eux même ont peut être volé et défloré la rose... quel bourbier??? Aâib, nif, kofr, H'ram; des mots au sens très lourd de conséquences. Démocratie vous dites?

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