France : 8 ans de prison pour l'ancien chef de l'ETA "Txeroki"

Mikel Garikoitz Aspiazu Rubina, alias "Txeroki"
Mikel Garikoitz Aspiazu Rubina, alias "Txeroki"

L'ancien chef de l'appareil militaire de l'ETA, Mikel Garikoitz Aspiazu Rubina, alias "Txeroki" (Cherokee), a été condamné mardi à huit ans d'emprisonnement et l'etarra qui l'accompagnait au moment de son arrestation à cinq ans de prison par le tribunal correctionnel de Paris.

L'ancien chef de l'appareil militaire de l'ETA, Mikel Garikoitz Aspiazu Rubina, alias "Txeroki" (Cherokee), a été condamné mardi à huit ans d'emprisonnement et l'etarra qui l'accompagnait au moment de son arrestation à cinq ans de prison par le tribunal correctionnel de Paris.

Déjà condamné, mi-mars, à 20 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises spéciale de Paris, "Txeroki" comparaissait mardi pour d'autres faits relevés lors de son arrestation, le 17 novembre 2008. Il était notamment accusé, au même titre que Leire Lopez Zurutuza qui a été arrêtée en sa compagnie, d'association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes terroristes, de détention d'armes de poing sans autorisation, de recel de véhicule volé, de détention frauduleuse de documents administratifs et de recel de faux documents.

Le tribunal a demandé le maintien en détention des deux prévenus.

Dans son jugement, il n'a pas suivi les réquisitions du substitut du procureur, qui réclamait 10 ans d'emprisonnement pour M. Aspiazu Rubina et 7 ans pour Mme Lopez Zurutuza. Dans ses observations, l'avocate des deux prévenus, Me Xantiana Cachenaut s'est attachée à démontrer que les éléments qui présentaient Mme Lopez Zurutuza comme une formatrice aux techniques de maniement des explosifs au sein de l'ETA n'étaient pas suffisamment solides.

Quant à "Txeroki", l'avocate s'est surtout concentrée sur le chapitre de la torture, dénoncée par le prévenu dans un communiqué qu'il a lu à l'audience, ainsi que sur la volonté affichée, depuis octobre 2011, par l'ETA de déposer les armes, ce qui est de nature, selon elle, à modifier l'appréciation des faits. M. Aspiazu Rubina sera également jugé en avril devant la cour d'assises spéciale de Paris au procès de l'assassinat de deux gardes civils espagnols à Capbreton (Landes) en 2007, dont il n'est toutefois pas directement accusé.

AFP

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