Les forêts ne représentent plus que 11% de la superficie de l’Algérie

Beaucoup d'efforts restent à faire.
Beaucoup d'efforts restent à faire.

Le patrimoine forestier en Algérie représente 11% de la superficie globale du pays, a affirmé jeudi le directeur de la planification à la direction générale des Forêts (DFG), M. Abdelkader Rachedi, affirmant que les espèces d’arbres qui forment cet espace nécessitaient une protection.

C'est à croire que les incendies ont dessimé le couvert forestier algérien. Désormais il ne représente que 11% de la surface globale du pays. Le constat est inquiétant. A ce titre, les actions engagées par les pouvoirs publics pour la conservation et la gestion durable des forêts méritent aussi d’être renforcées pour faire face à des menaces causées par les constructions illicites et anarchiques, les changements climatiques, les feux de forêts et l’avancée du désert, a ajouté M. Rachedi qui s’exprimait à la radio nationale.

Le programme de plantation de plus d’un million d’hectares d’arbres lancé depuis 1990 n’est que "partiel" par rapport au potentiel forestier dont dispose l’Algérie qui est de 4,2 millions d’hectares, a-t-il estimé par ailleurs, soulignant que la législation qui régit ce domaine "doit être adaptée au contexte actuelle" car datant des années 1980. Pour Rachedi, les opérations de reboisement en Algérie visent en priorité la préservation et la réhabilitation des espèces d’arbres menacées comme le liège, l’argan, le chêne vert, l’acacia et autre espèces autochtones propres aux zones steppique dont la halfa, ainsi que la protection des ressources naturelles, l’eau et le sol notamment.

M. Rachedi a précisé que l’objectif du reboisement n’aspirait pas, pour le moment, à produire du bois destiné à la construction ou à l’exportation, mais concernait la préservation de l’espace forestier, cette partie végétale indispensable à l’équilibre écologique, a-t-il dit. Concernant les dégâts causés par les feux de forêts, l’invité de la chaîne III de la radio nationale a fait savoir que 70% des forêts incendiées connaissent un niveau de reprise sur le plan naturel. Cependant, il y a lieu de préciser que depuis les années 1990 et dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les gardes forestiers ne pouvaient plus exercer leur métier alors qu'on assistait en même temps à la disparition des bois à proximité des routes, villes et villages algériens. Sans oublier la question du pillage du bois et le béton qui rogne de large pans de la nature.

R.N./APS

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Commentaires (4) | Réagir ?

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FERHAT AIT ALI

Cette agence est un repaire de gaffeurs invétérés tellement ils ont la mauvaise habitude de ne pas être contredits, ainsi i on en croit cet article, les forets algériennes représentent 11% de la surface globale du pays, avec seulement 4. 2 Millions d'hectares, qui dans les fait représentent 42. 000 KM2, de ce fait par un simple calcul on trouve que les 89% restants représentent grosso modo, 396. 000 KM2, soit l'exacte surface de l’Algérie du nord, et pas la surface globale du pays, à moins que ce Génie interviewé ait anticipé sur la partition du Sud du pays, cette Surface globale était sensée être de 2. 3 Millions de KM2.

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ABBES LABDELLI

La journée internationale de l'arbre est passée inaperçue en Algérie là ou l'arbre importe peu. Normalement, elle doit être un jour férié sans repos en réconciliant l'algérien avec la nature.

Malheureusement, les tètes de béton qui nous gouvernent préfèrent ce dernier à l'arbre parce qu’il est un moyen de créer de nouveaux riches.

Pire encore quand on joue de temps en temps à l'écologiste, on implante des arbres conçus pour les forets dans les villes c'est pourquoi on constate souvent les racines qui percent ce carrelage de trottoirs qui est spécifique à l'Algérie.

11% de foret dans un pays qui avoisine 2. 200. 000 km2 de surface, c'est vraiment peu et le plus malheureux quand on voit cette architecture de reboisement qui ne laisse même pas un petit sentier qui peut recevoir des camions de pompiers pour éteindre ces feux de la merde qui ont tout dévoré.

En parcourant le nord l'Algérie, surtout pendant l'été, vous avez l'impression que vous êtes à Tamenrasset. Et pourtant ce n'est pas l'eau qui manque, ce n'est pas la main d'oeuvre qui manque... mais une volonté politique qui doit doper ce peuple pour se réveiller de son sommeil profond.

Mais hélas, avec un gouvernement qui a réussi à assommer son peuple en le transformant en un simple être humain qui pense uniquement à son tube digestif.

Je suis jaloux quand je vois Le Président Obama, tantôt pratiquer du sport, tantôt participer à des gestes écologiques au milieu des siens avec des associations, les présidents européens qui maîtrisent le jardinage, alors que notre président et les membres de gouvernement n'ont jamais ôté leurs costumes en donnant cette impression d'un sérieux absolu.

Il ne faut tout de même pas oublier les années 70, quand les élèves, travailleurs, étudiants passaient leur week-end entrain d’implanter des arbres, alors que nous sommes en 2013, les jeunes n'apprennent que cracher par terre, jeter les ordures n'importe où, détruire la nature, casser, comme si l'Algérie n'est pas leur pays.

Au moment où les artistes revendiquent leur statut en Algérie, les animaux et la nature sont protégés par une réglementation stricte en occident.

Le régime algérien à pousser même les oiseaux à quitté le bled, les animaux et les oiseaux protégés qui restent leur importe des chasseurs des pays du golf pour les abattre.

L'Algérie est triste tout comme sa nature. C'est décevant. !

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