Les étudiants grévistes de l’Ismas font plier Khalida Toumi

Khalida Toumi, ministre de la Culture.
Khalida Toumi, ministre de la Culture.

Les étudiants de l’institut supérieur des métiers des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (Ismas) ont mis fin à leur grève de la faim jeudi.

La mobilisation a payé. Après plus d’une dizaine de jours d’une grève de la faim éprouvante et un bras-de-fer avec la ministre de la culture, les étudiants de l’Ismas ont eu gain de cause. Un accord a été conclu avec la mise en place d’une commission mixte (étudiants, ministère) afin de répondre aux revendications des grévistes. La commission s’est donné une trentaine de jours, selon Le Soir d’Algérie pour trouver des réponses aux revendications des étudiants de l'Institut.

De fait, contrairement aux menaces de la ministre de la Culture qui avait décidé de fermer l’Ismas, celui-ci rouvrira bien ses portes dimanche. Rappelons-nous, la ministre de la Culture, Khalida Toumi, n’ayant pas apprécié le mouvement de grève des étudiants a décidé d’autorité de geler les activités pédagogiques de l’Ismas. L’affaire a même été portée devant le tribunal qui avait estimé, dans un jugement le 4 mars, la grève des étudiants légale, déboutant de fait la ministre de la Culture.

Dans un communiqué les étudiants déclarait : "Nous sommes conscients que notre problème nécessite l’implication des deux tutelles (ministère de la Culture, ministère de l’Enseignement supérieur) que notre avenir reste opaque car nous appartenons à un institut sectoriel tel que l’institut national supérieur de musique et les beaux arts qui sont sous les mêmes tutelles, mais à l’instar de ces dernies qui bénéficient d’un diplôme d’études supérieurs (DES), notre diplôme (DEUA) est inferieur et sans valeurs professionnelle et scientifique". Le ministère de tutelle avait tenté d'intimider les grévistes les accusant de sécher les cours ou de travail à l'extérieur. En vain. La tentative ne porta pas ses fruits. Et la tutelle revint à de meilleurs sentiments.

Néanmoins, les étudiants ne désarment pas. Ils se disent toujours prêts à reprendre le mouvement de grève si leurs revendications ne sont pas satisfaites.

Yacine K.

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Commentaires (5) | Réagir ?

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ali Foughali

La femme debout est devenue la femme de boue. Votre avenir est triste Madame Toumi car vous êtes sur la mauvaise voie et pourtant celle de vos ex compagnons était la bonne. Vous êtes à plaindre.

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maissinissa ougaroudj

C'est la seule région ou une personne peut respirer librement (Kabylie) malheureusement on procède sa destruction par complicité de ses propres fils......

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