Beni Douala (Kabylie) : forte mobilisation pour exiger la libération d'Ali Laceuk

Une très forte mobilisation pour la libération du jeune Ali Laceuk disparu depuis le 22 février.
Une très forte mobilisation pour la libération du jeune Ali Laceuk disparu depuis le 22 février.

Des milliers de personne ont répondu à l'appel de la coordination des comités de village d'At Dwala pour exiger la libération d’Ali Laceuk, disparu le 22 février dernier.

Le comité de village a appelé à une grève générale qui a été suivie par l’ensemble des citoyens d’At-Dwala. La marche a commencé, comme prévu à 10 h. Elle a prit son départ du siège de la mairie vers le commissariat de police. La marche brandissait des posters d'Ali Laceuk et des banderoles appelant à sa libération et la fin des kidnappings en Kabylie.

"Libérez Ali sain et sauf, non à l'impunité et au laxisme, halte aux enlèvements", etc. pouvait-on lire sur les banderoles des manifestants. La mobilisation a été générale dans la région pour dénoncer cet énième enlèvement. A l’appel de la coordination de la confédération des villages, At-Dwala était ville morte jeudi. La marche quant à elle a été silencieuse sur tout le parcours menant de la place de la mairie au commissariat. Une fois arrivés devant le commissariat, les membres du comité du village ont remercié les participants dont plusieurs sont venus d’autres localités de Kabylie, prouvant encore une fois la solidarité kabyle dans les moments difficiles. Les organisateurs ont réaffirmé la détermination de la population à poursuivre cette mobilisation jusqu'à ce que Laceuk Ali soit rendu aux siens, saint et sauf. 

Rappelons que la "précipitation" de la remise en liberté, par les services de sécurité, du principal inculpé dans le kidnapping d'Ali Laceuk, a soulevé le courroux de la famille de la victime et de la coordination des villages des At-Dwala. Ces derniers estiment, en effet, que la "remise en liberté, trop tôt, de l’inculpé, malgré les renseignements et éléments plausibles fournis" était à "l’avantage des ravisseurs" d'Ali. La coordination des villages a exigé des autorités publiques d'interpeler une autre fois le présumé ravisseur pour de nouvelles auditions "plus rigoureuses". Elle estime à ce propos que le prévenu a été interrogé "avec légéreté".

Le frère de la victime a déclaré à la fin de la manifestation : "Nous n'avons aucune nouvelle de mon frère. Nous sommes en deuil mais votre présence ici nous réconforte vraiment. Aujourd’hui, j'ai gagné des milliers de frères et de sœurs". Ali Laceuk, ce jeune du village Talal Khelil, dans la région des At Dwala est porté disparu depuis le 22 février 2013.

L.M./Siwel

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Commentaires (1) | Réagir ?

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maissinissa ougaroudj

C'est dingue comment ce pouvoir mafieux, raciste, criminels tient cette région frondeuse en otage rien que pour lui faire fermer sa grande G..... ! La Kabylie, à elle seule détient le plus de mosquées de gendarmeries et de casernes militaires et de... terroristes !!!!. mais pas de centre de santé, pas de moyens de lutte contre les incendies (qui ne serviraient, de toute façon, à rien face à une armée pyromane)

La Kabylie est militairement quadrillée, un barrage tous les 500 mètres, des militaires à tous les coins de rues (occupés à harceler les jeunes filles ou à provoquer les jeunes) des kidnappings, des faux barrages, du racket et des prêches par des barbus "futurs repentis" qui viendront ensuite se redéployer dans les mosquées pour le compte du ministères de l'endoctrinement religieux.

La Kabylie est sous occupation et aucune provocation ne lui est épargnée! des provocations qui vont du simple refus de prénom amazigh dans les mairies de Kabylie aux kidnapping et autres luttes contre le terrorisme par la mise à feu des forêts de Kabylie!

Mais que cherche ce régime ?