Scandale Sonatrach 1 : la vérité sur le projet anti-intrusion des sites pétroliers

Le siège de Sonatrach
Le siège de Sonatrach

Le soi-disant scandale Sonatrach 1, révélé en janvier 2010 n’est qu’un embryon de fait pénal. Néanmoins la justice peine encore à arriver à culpabiliser les responsables de ce désastre que connaît Sonatrach. au premier niveau de responsabilité de la décision d’administration et de gestion de Sonatrach Spa : l’Assemblée Générale (AG) et le Conseil d’Administration (CA), les grands absents dans le déroulement du traitement judiciaire de l’affaire du soi-disant scandale Sonatrach 1.

Pour éclairer le peuple et les parties intéressées, il est nécessaire de faire publier cette vérité documentée relativement à ce qui s’est dépensé réellement comme argent fou rien que pour le projet systèmes anti-intrusion des sites de Sonatrach implantés à travers divers endroits du territoire national, sans parler de la réfection de l’ancien siège de la DG de SH. Selon le rapport de la SH Division Production 2010, dans le volet Investissements, parmi les réalisations globales des projets, figure le projet systèmes anti-intrusion pour les sites pétroliers de Sonatrach au nord comme au sud, qui a fait couler beaucoup d’encre et pour lequel le vice–président de Sonatrach Activité Amont, Belkacem Boumediene en l’occurrence, est toujours en détention préventive depuis janvier 2010 et ce, pour infraction à la réglementation dans la passation de marchés et autres griefs. 

Les documents irréfutables de gestion révèlent de troublants faits sur la dilapidation réglée à Sonatrach Spa à l’époque par le destructeur trio de feu Chakib/Meziane/Belkacem. Le projet anti-intrusion fut lancé en 2009 pour une prévision initiale de 9 844 millions de DA. Les prévisions révisées durant la même année ont été portées à 13 375 millions de DA. Les réalisations à fin 2009 s’élevaient à 10 183 millions de DA.

Cependant, le retard dans la réalisation des projets anti-intrusion, télésurveillance et contrôle d’accès pendant l’année 2010 (année de l’éclatement du scandale Sonatrach 1 à partir du 13 janvier 2010), la panique des top managers et collaborateurs des barons de Sonatrach qui s’en suivit et la peur d’être coffré comme certains de leurs chefs, engendra une réduction budgétaire considérable d’un écart à moins de 22% …! Cela a concerné six projets cités dans les documents de gestion pour des motifs diversement relatés pour chaque site Sonatrach. Pour cela, les prévisions pour les projets pour l’année 2010 ont été rectifiées à la baisse comme suit :

Les prévisions initiales portées à 3 648 millions de DA

Les prévisions révisées portées à 5 882 millions de DA

Les réalisations à fin 2010 s’élevaient à 4 592 millions de DA

Le projet anti-intrusion Sonatrach a consommé en tout 14 775 millions de DA

14775.000.000 de centimes (mille quatre cent soixante dix sept milliards cinq cent millions de centimes), sans compter les dépenses entreprises par la vingtaine de sites Sonatrach en association avec des partenaires étrangers qui sont revenus plus exorbitants (entre 2 et 3 fois plus), alors que dans les centres médicaux et de médecine de travail, l’Aspirine manque !

Des montants incroyables ont été dilapidés sans crainte et dans l’impunité totale …! Mais le comble c’est que la quasi-majorité des systèmes anti-intrusion installés dans les sites Sonatrach sont hors d’usage, qui par manque de maintenance et qui par manque de pièces de rechange dans les sites Sonatrach comme aux sites en association avec les partenaires étrangers (selon le rapport d’activités 2010 de Sonatrach DP).

A ce jour, personne ne s’est constitué en tant que partie civile dans le premier scandale, ni le Conseil national de l’énergie (CNE), ni l’Assemblée Générale, ni le Conseil d’Administration de l’entreprise nationale Sonatrach Spa ! Pourquoi ? Peut-être que l’OCRC nous le dira plus tard. Il est vivement souhaité que l’Office central de répression de la corruption (OCRC) qui vient d’être installé fasse la lumière sur toutes les dilapidations des deniers publics commis à Sonatrach, et non pas tomber en panne d’activité prématurément comme les systèmes anti intrusion de Sonatrach Spa. Attendant pour voir…!

M. Lefhel

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Commentaires (11) | Réagir ?

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Abdelkader Mammeri

sahraoui et messmar: vous êtes une seule et même personne sortie par la petite porte de l'ENAFOR: ce qui explique votre haine viscérale contre cette entreprise et le fait de citer ENTP, tout le monde a compris qui vous êtes B. M. parce que analphabète que vous êtes (le seul cadre dirigeant sans diplôme universitaire à ENAFOR) vous agissez comme d'habitude comme une brute et diffamer les honnêtes gens est votre spécialité (écrivain public des lettres anonymes).

Les lecteurs lematin ne vont pas se laisser berner par un pauvre type comme vous.

Si vous en avez dans le froc et que vous dites vrai pourquoi ne pas déposer plainte.

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Bey Mustapha BEBBOUCHE

Des sommes colossales sont gaspillées inutilement par la société Soatrach. Au centre médical de Sonatrach dans le pôle industriel de Béthioua, vous avez un fauteuil dentaire pour deux dentistes. Si vous vous présentez à 10 heures du matin, vous ne pouvez pas vous faire soigner. Et l’après midi, il n’y a pas de soins dentaires du tout. La direction générale des œuvres sociales (car tout est centralisé à Alger « la capitale ») oublie sa mission de suivi et ne solutionne pas les lacunes qui durent depuis des décennies. Où est Sonatrach « groupe pétrolier international » ?

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