Que reste-t-il du 24 février ?

Que reste-t-il du 24 février ?

Honorable République algérienne démocratique populaire,

Pendant que le procureur de la République près le pôle pénal spécialisé de Sidi M'Hamed a requis dimanche le 20 Janvier 2013 l'ouverture d'une information judiciaire sur l'attentat terroriste perpétré contre la base-vie de Tiguentourine du site gazier d’In Amenas 

Pendant que le groupe pétrolier Sonatrach est en train de réfléchir actuellement sur de nouvelles mesures pour sécuriser ses sites pétroliers et gaziers, après l’attaque par un groupe terroriste du site gazier d’In Amenas, selon le PDG de Sonatrach M. Zerguine Abdelhamid sur les ondes de la Radio nationale le 29 janvier 2013, ou le dirigeant du Groupe Sonatrach a tenu préciser que concernant le renforcement du dispositif sécuritaire autour des infrastructures pétrolières de l’Algérie, "Sonatrach n’est qu’un exécutant ! Elle est soumise à une loi relative à la sécurité des infrastructures et des travailleurs de Sonatrach et de ses partenaires étrangers datant des années 1990 ?", loi qui avait autorisé des sociétés de gardiennage privées créées à l’époque à intervenir dans la sécurisation des sites pétroliers et gaziers.

Pendant que le ministre de l’Energie et des mines M. Youcef Yousfi, en marge du 4e symposium de l’AIG tenu a Alger, a indiqué à la presse nationale que la célébration du 24 février se tiendra à Tiguentourine afin de rendre hommage aux victimes de l’attaque terroriste et aux travailleurs du site. Une célébration placée selon lui sous le signe du renouveau de l’industrie pétrolière et gazière en Algérie, écartant intelligemment un redémarrage de l’unité de Tiguentourine avant le 24 février, alors que M. le PDG de Sonatrach dit le contraire !

Indiquant également que son département est en concertation avec les services de sécurité et l’ANP afin de mettre en place de nouvelles mesures de sécurité dans les différents sites de la région pétrolière et gazière d’In Amenas, afin d’éviter la répétition du scénario de Tiguentourine, où des unités armées de l’ANP sont déployées quotidiennement depuis lors pour assurer la protection des matériels et des personnes.

Ce qui prouve que les deux dirigeants du secteur et de l’entreprise cités plus haut ignorent le contenu des dispositions prévues par l’ordonnance n°95-24 du 25 septembre 1995 relative à la protection du patrimoine public et à la sécurité des personnes qui lui sont liées, et le décret exécutif n° 96-158 du 4 mai 1996 fixant les conditions d’application des dispositions de sureté interne d’établissement venu pour son application, ce qui est grave !

Pendant que des titres de presse nationale et internationale nous apprennent que le parquet de Milan qui a ouvert en 2011 une information judiciaire sur les activités de l’entreprise italienne Saipem - Algérie, a lancé une série d’investigations sur huit contrats obtenus par cette filiale d’ENI avec le groupe pétrolier algérien Sonatrach entre 2007 et 2009, pour un montant de 15 milliards pour Saipem, et 264 millions de fortune pour les magouilleurs algériens, amis de l’ex ministre Chakib Khelil. 

Pendant que la région d’In Amenas se prépare à accueillir la célébration des festivités marquant le 42ème l’anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, où se déplacera M. le Premier ministre Abdelmalek Sellal, accompagné d’une forte délégation ministérielle pour présider aux cérémonies commémoratives aux côtés d’une autre délégation syndicale de l’UGTA, et des ambassadeurs des USA, la Grande Bretagne, le Japon et la France, représentants les pays dont sont originaires les 38 victimes étrangères. 

Pendant que le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd en l’occurrence, affirme que le choix du complexe gazier de Tiguentourine pour la célébration du double anniversaire de nationalisation des hydrocarbures et de création de l'UGTA se veut une expression de l'engagement des travailleurs contre toute attaque contre l'Algérie, mais ne fait rien au sud comme au nord pour améliorer les conditions de vie et de travail des travailleurs.

Pendant que sur le web, les travailleurs de Sonatrach, dans une longue plate-forme de revendication contenant 55 points, font savoir à leur Président directeur général que tout va très mal à Sonatrach et qu’ils en ont marre de son Syndicat national Sonatrach, composé d’affairistes et d’opportunistes, un syndicat nommé administrativement par la centrale de l’UGTA, pour museler les travailleurs moyennant des privilèges sur leurs dos, qu’une grève pacifique aura lieu le 24 Février 2013 en signe de revendication de leurs droits légitimes bafoués et ce, en boycottant la restauration, alors que la fête du 24 Fév. devait être pour eux !

Alors, que reste-t-il du 24 février ? Pour ce qui est de commémoration de la nationalisation des hydrocarbures : 

La loi Chakib n° 05-07 relative aux hydrocarbures (modifiée et complétée en 2006 et en 2013), est toujours en vigueur. Les multinationales ont pris grandement possession du secteur pétrolier algérien. Une inquiétante perspective se dessine pour les générations futures.

Pour ce qui est de commémoration de l’anniversaire de la création de l’UGTA : Qui ne sait pas que les éternels acteurs de la direction nationale de l’UGTA, représentant de force les travailleurs algériens, continuent d’agir à l’encontre des intérêts des travailleurs en échange de contrats de soumission, ils n’aspirent qu’à converger vers la conquête de grands privilèges pour eux et leurs clans. L’UGTA, qui semble être un partenaire social représentatif pour M. le Premier ministre Abdelmalek Sellal, n’est en réalité qu’un rebelle à la loi.

Il est constaté que depuis le déroulement du 11éme faux congrès national de renouvellement de l’UGTA en mars 2008, pour le dégagement d’une nouvelle commission exécutive nationale (CEN) et d’un nouveau Secrétariat National, la soit disant nouvelle instance-CEN, ne s’est jamais réunit depuis son élection de mars 2008 (5 ans) ! Une négligence organique grave et pénale. Un piétinement des lois de la République sans précédent !

En définitive, honorable République Algérienne Démocratique et Populaire :

Où est la légitimité de l’UGTA dans tout ce qui a été dit ci-dessus ?

Faut-il encore continuer à célébrer le 24 Février ? Une date de calendrier !

M. Lefhel

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Commentaires (4) | Réagir ?

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ali laouadi

il faut voir ce qui se passe à ENAFOR

LAOUADI AMAR chef département achat, le grand affairiste avec le fournisseur CECA

il y aussi TAIBA HOCINE chef service magasin, le grand voleur du magasin avec son ami serhane

voir aussi le DRH khedimi aek, le con qui recrute comme il veut, aucun plan de releve

pauvre enafor

DRS enqueter

il faut un audit externe

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mohamed sahraoui

n'oubliez pas chadli benali, qui est colé à eux, le bon à rien de l'UGTA, le DRH KHEDIMI n'est qu'un pion, le problème est dans son PDG et le chef des chef (laouadi amor) c'est lui qui dérrige le pdg et le drh, mais il viendra le jour où ils payeront tous, ne t'inquiètes pas monsieur, mais si ça continue comme ça, il y'aura un volcon à inafor, patience, les dossiers sont déja au niveau de la justice de hassi messoud, surtout concernant ceca.

qui s'aiement le vent, cultive la tempéte

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ali chemlal

Le 24 février est une date historique, pour les travailleurs Algeriens, méme si l' actuelle centrale syndicale est l' alliée d' un pouvoir illégitime, corrompu, fossoyeur des acquis de l' Algerie. Si vous considérez qu' on doit effacer les dates et les mesures historiques, non ceux qui sont responsable de cette situation lamentable que vie note pays, alors effaçons le 1er novembre 54, date du déclebchement de la révolution, celle du 5 juillet 1962 date de l' indépendance nationale et laissons faire les "indus occupants" continuer leur travail de sape, qui ruine le pays.

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