Mizrana : les comités intervillages refusent l’implantation d’un CET

Benyounès a beaucoup parlé depuis son arrivée à l'Aménagement du territoire, mais la population ne voit rien de concret.
Benyounès a beaucoup parlé depuis son arrivée à l'Aménagement du territoire, mais la population ne voit rien de concret.

Les autorités compétentes sont confrontées une nouvelle fois à une opposition d’implantation d’une méga décharge pour la gestion des ordures ménagères et l’éradication des décharges sauvages.

Le constat est amer et des plus alarmants puisque le phénomène des ordures qui défigurent l'environnement ne cesse de s’amplifier au niveau de cette région ces derniers jours à cause de l’incivisme des citoyens et de la défaillance conjugués des responsables en charge de ce secteur. Mais aucune solution ne se profile à l'horizon. 

 Les comiés intervillages des communes Mizrana, Tigzirt et Afir (Dellys) au versant ouest se sont unis, ils exigent la délocalisation d’un centre d’enfouissement technique CET implanté au milieu de la célèbre et majestueuse forêt de Mizrana. Une région réputée pour son passé glorieux et sa forte densité de végétation. Le fameux projet qui devait être implanté à Ighil Ichariouen approximité de village El Kelaâ a été délocalisée suite aux mouvements de protestations enclenchés et une longue démarche de longue haleine entrepris par les habitanst dudit patelin.

Dans une déclaration expédiée aux autorités locales et de wilaya, ls villageois s'insurgent : "Nous refusons et nous nous opposons à l’implantation de ce CET, car nous le jugeons inadéquat et une menace pour l’environnement et pour notre santé et celle de nos enfants". Les comités intervillages dénoncent avec fermeté l’implantation de cette mégadécharge au cœur de la forêt de Mizrana. Les raisons ? Les dangers graves que génèreraient ce projet "sur notre santé, notre biotope, et la prospérité de notre région". "C’est pour cela que nous interpellons vivement les autorités de revoir leur stratégie, écrivent-ils. C’est à eux d’assumer leurs responsabilités en trouvant des solutions adéquates et convenables à des problèmes pareils, puisqu’elles existent sans pour autant sacrifier ni la santé des habitants de la région ni son environnement économique", ajoute-t-on. Les rédacteurs de ce document exhortent les autorités de revoir leur choix de terrain. Ce site devrait être un lieu touristique et pourrait être exploité si les responsables arrivent à mobiliser les fonds nécessaires. Et ce même si c’est vrai que la mise en place ou la création de cette décharge intercommunale contrôlée demeurait la seule solution pour éradiquer ce phénomène des plus inquiétants. 

Il est temps donc de rompre avec l’improvisation et ces vieilles méthodes de gouvernance, estiment les villageois. Les autorités doivent revoir leur stratégie en choisissant un autre terrain plus adéquat que celui-ci, d’autant que cette région ou zone est réputée pour sa vocation forestière et historique.

Mohammed Amrous

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Commentaires (1) | Réagir ?

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uchan lakhla

Si mes souvenirs sont bons, ce Mr Benyounès disait quand le nain lui à confier l'environnement, il a dit nous allons nettoyer le pays, alors quand on apprend qu'il veut crée une décharge dans une foret, quand on sait qu'un incinérateur coute 150 000 €, comparé à la mosquée d'un milliard d'euro de Fakhamatouhou le nain, on peut avoir un incinérateur par commune puisque il y a 1541 communes, 150 000 * 1541 = 231 150 000 €, ça fait à peine un tiers du projet de la mosquée du nain.