Mercredi 30 janvier à l'ACB : Djamila Benhabib présente "Les soldats d’Allah à l’assaut de l’Occident"

Mercredi 30 janvier à l'ACB : Djamila Benhabib présente "Les soldats d’Allah à l’assaut de l’Occident"

L'ACB ouvre les guillemets

à

Djemila Benhabib

Mercredi 30 janvier 2013
à 19h à l'ACB

Pour son livre

Les soldats d’Allah à l’assaut de l’occident

Éditions VLB

Soirée animée par Soad Baba-Aïssa et Arezki Metref

suivie d’une dédicace avec l’auteure autour d’une collation

Le 11 septembre 2001 a marqué l'irruption spectaculaire de la violence des soldats d'Allah en Amérique, dans le combat - le dijhad - qu'ils mènent depuis longtemps pour faire prévaloir une vision politique qui rejette bien des valeurs que les Occidentaux tiennent pour acquises: la séparation du politique et du religieux, l'égalité des hommes et des femmes, l'égalité de tous les citoyens face à la loi indépendamment de leurs convictions religieuses...

Djemila Benhabib revient sur l'histoire des peuples de culture musulmane pour montrer comment l'islam politique en est venu à supplanter les mouvements démocratiques et féministes, qui étaient pourtant apparus au Moyen-Orient en même temps qu'en Occident. Elle souligne la part de responsabilité des États-Unis dans ce gâchis, eux qui ont renié leurs valeurs fondatrices pour s'assurer en approvisionnement stable en pétrole auprès de l'Arabie saoudite qui finance les réseaux islamiques les plus réactionnaires. Elle fait l'histoire de l'implantation en Europe et en Amérique des Frères musulmans et de leur stratégie pour imposer l'intégrisme islamique sur la place publique, en tirant parti des chartes des droits et de la promotion du multiculturalisme. Elle se sert de l'exemple québécois pour illustrer comment les bien-pensants de gauche et autres partisans de la "laïcité ouverte" deviennent les alliés objectifs, les "idiots utiles", de ces dangereux militants antidémocratiques.

Dans un récit en arabesque qui passe du général au particulier, qui entremêle l'analyse des idéologies aux exemples de leurs conséquences réelles sur les individus, en Égypte ou en Iran aussi bien qu'au Québec ou en Belgique, Djemila Behabib lance ici un appel à la vigilance démocratique et un plaidoyer sans concession pour la laïcité.

Djemila Benhabib : née en Ukraine en 1972 d'une mère chypriote grecque et d'un père algérien, Djemila Benhabib a grandi à Oran dans une famille de scientifiques engagée dans des luttes politiques et sociales. Très tôt, elle prend conscience de la condition subalterne des femmes de son pays. Condamnée à mort par les islamistes, sa famille se réfugie en France en 1994. Djemila Benhabib s'installe au Québec, seule, en 1997, où elle fait des études en physique, en science politique et en droit international. Elle travaille actuellement pour le gouvernement du Canada.

Ma vie à contre-Coran. Une femme témoigne sur les islamistes est son premier essai.
Pour ce livre, l'auteure a remporté en 2009 le prix des Écrivains francophones d'Amérique et a été finaliste aux prix littéraires du Gouverneur général dans la catégorie études et essais.

Réservation conseillée au 01 43 58 23 25 ou [email protected]

Adresse : 37 bis rue des Maronites 75020 Paris (métro : Menilmontant)


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Commentaires (16) | Réagir ?

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gestion

MERCI

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khelaf hellal

Comme on dit chez nous en Algérie : Ma ihess bel djemra ghir likouatou il faut laisser cette Algérienne de chez nous s'exprimer librement pour faire sortir les tartufes de leur djilbab et exterioriser toute la haine contre l'occident qui y est cachée sous des pseudonymes ou des noms empruntés à la culture occidentale. Le titre du livre est déja trés éloquent sans l'avoir lu , il nous met en garde contre ce nouveau fléau néofasciste dont les visées ne sont pas sans nous rappeller le nazisme Hitlérien et sa solution finale. D'ailleurs Khadidja Bengana d'El-Djazira ne s' en est pas cachée pour souligner l'humanité du Furer qui laissait ses soldats d'origine musulmane faire leur prière pendant la deuxieme guerre mondiale. Pour elle ; toute cette guerre de domination et d'épuration éthnique et raciale, de crimes génocidaires; d' extermination à grande échelle des handicapés, des impotents, des malades chroniques , des faibles, des homosexuels ; des femmes insoumises etc.. se résumait à l'humanité de Hitler vis-à-vis des soldats musulmans du IIIieme Reich. Ce livre est, à mon avis un signal d'alarme ; un écho des profondeurs de la partie non visible de l'iceberg, celle qui se cache dérrière le djibab d'apparence de sainteté et d'innocence.

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