France : Jack Lang nouveau président de l’Institut du monde arabe

L'IMA
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L’ancien ministre socialiste de la Culture Jack Lang a été "désigné à l’unanimité" président de l’Institut du Monde Arabe (IMA), a annoncé vendredi l’institution culturelle dans un communiqué.

Proposée le 8 janvier par les autorités françaises, la désignation de Jack Lang à la tête de l’IMA a été entérinée par le Conseil d’administration et par le Haut conseil de l’IMA, où sont représentés les membres fondateurs, à savoir la France et les pays arabes. "Conformément au souhait des autorités française et de la partie arabe, le mode de gouvernance de l’IMA, doté depuis 2009 de deux présidences, vient d’être réformé et le principe de la présidence unique rétabli", a indiqué l’institut.

Agrégé de droit public et de sciences politiques, Jack Lang succède, à la fois, à Renaud Muselier, président du Haut conseil depuis le 7 septembre 2 011 et à Bruno Levallois, président du Conseil d’administration depuis le 9 décembre 2009. Le gouvernement français supprime ainsi la double présidence de l’IMA, critiquée dans un récent rapport de la Cour des comptes, l’organisme de contrôle des dépenses publiques.

Aussitôt après son arrivée au Quai d’Orsay, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius avait signifié son congé à Renaud Muselier pour la fin 2012 et fait part de son intention de réformer la gouvernance de l’établissement. Jack Lang a été ministre de la Culture entre 1981 et 1986, a rempilé entre 1988 et 1993, avant d’ajouter l’Education à ses fonctions entre 1991 et 1993 et de ne s’occuper que de l’Education entre 2000 et 2002.

L’IMA est une fondation de droit français à visée culturelle. Son président est nommé sur proposition du président français. Implanté sur les bords de la Seine, dans la capitale française, l’IMA compte 140 salariés et un budget annuel de 24 millions d’euros pour moitié versé par la France, l’autre par 22 Etats arabes, membres du Conseil d’administration.

Dans son rapport, dont un résumé a été rendu public en décembre, la Cour des comptes avait reconnu un "effort de redressement financier réel" depuis un dernier contrôle de 2007. Il avait fait toutefois état sur la période 2007-2011 de "dysfonctionnements" persistants notamment dans la gouvernance, la programmation des activités, la gestion financière et celle du personnel.

APS

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