La cour d'Alger a donc rendu son verdict contre le jeune blogueur. Outre la prison avec sursis et une amende de 50 000 DA, son téléphone portable et son ordinateur lui ont également été confisqués. Tarek Mammeri est condamnée pour quatre chefs d’inculpations : "Destruction de biens d’autrui, destruction de documents administratifs, incitation directe à attroupement et outrage à un corps constitué". L’affaire remonte aux élections législatives quand le jeune blogueur a appelé au boycott des élections et il a critiqué les autorités publiques via des vidéos sur Youtube.

Dans une de ces vidéos, Tarek s’est filmé en train d’arracher les panneaux d’affichage de la compagne électorale et il a brûlé sa carte d’électeur. A la suite de cette sortie, Tarek Mammeri sera carrément enlevé dans son quartier de Belcourt à Alger par des policiers en civil et embarqué dans une véhicule banalisé. Il ne sera relâché que trois jours plus tard.

Madjid Serrah