Libye : Al Maghreyef met en garde Benghazi contre la défiance de l'autorité de l'Etat

 Dr Mohamed Al-Megreyef
Dr Mohamed Al-Megreyef

Le Président du Congrès national général (la plus haute autorité de la Libye), le Dr Mohamed Al-Megreyef, a déploré ce samedi sur la chaîne nationale de la télévision, les violences survenues jeudi dernier à Benghazi, deuxième ville du pays, jeudi dernier. affirmant que 'ces actes ne sont pas acceptables et ne représentent pas les valeurs de cette cité de résistance'.

Le Président du CNG, qui s'adressait aux populations de Benghazi, a indiqué que ces violences "ne correspondent pas à la tolérance qui caractérise notre religion ainsi que les valeurs de notre peuple" et n'auront comme résultats que de retarder et de freiner la construction du pays. "Personne n'a le droit de prendre la loi en otage ou de s'autoproclamer le représentant du peuple libyen, sans bénéficier de son libre choix", a encore dit M. Al-megreyef, précisant que 'la Libye ne permettra à aucun groupe de prendre des décisions en son nom et contre son consentement'.

Dr Mohamed Al-Megreyef regrette de voir la ville de Benghazi plongée dans des violences regrettables qui se produisent régulièrement alors qu'elle devait être aujourd'hui préoccupée par la construction de l'Etat, la mise en place de la Constitution et le lancement des projets de développement pour lesquels un budget exceptionnel a été affecté.

Aussi a-t-il invité le Ministère de l'intérieur à accélérer et déployer davantage d'efforts pour mener les enquêtes liées à ces événements et mis en garde contre toute tentative de bafouer l'autorité de l'Etat. "Le CNG et le gouvernement de transition travaillent sur la base des principes et des valeurs édictés par la révolution du 17 février pour faire de la Libye un pays comme l'a rêvé les martyrs, les ex-rebelles, les hommes libres et l'ensemble des composantes du peuple libyen, homme, femme, jeune".

Quatre personnes avaient trouvé la mort et plusieurs autres ont été blessées jeudi soir dans des affrontements entre les forces de l'ordre et des manifestants infiltrés par des hommes armés, prés du bâtiment réservé aux enquêtes criminelles à Benghazi, où se déroulait une manifestation pacifique pour exiger la libération des suspects auditionnés dans le cadre de l'assassinat des officiers ces derniers mois à Benghazi.

Pana

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