Quand le travail devient un casse-tête chinois

Le travail devient parfois un casse-tête chinois
Le travail devient parfois un casse-tête chinois

En dehors de tout amalgame et loin du langage courtois et hypocrite révoltant, nul ne peut disconvenir que, le travail, tout travail, exercé sans plaisir et dans une mauvaise posture, n'est qu'un facteur d'ennui, de stress et d'aliénation, à même de provoquer "l'évanouissement", et non un facteur d'épanouissement, réalisant ainsi la joie de vivre, comme l'a toujours affirmé et rappelé le discours politico-philosophique. C'est plutôt un casse-tête chinois, voire même une corvée et un vrai calvaire à la saveur acre d'un cauchemar, ou du moins d'un mauvais rêve.

En effet, comment un fonctionnaire pourrait-il s'épanouir en travaillant, s'il subit des manœuvres excitatrices. Plutôt s'il est dans un état permanent d'excitabilité. Si la colère le submerge et toute son attention et son énergie  sont focalisées sur sa situation administrative qui pourrait demeurer bloquée pour longtemps  et sans que personne ne lui prête oreille.

La plupart des responsables administratifs  ont des reflexes de patron, parlent ex-cathedra et la qualité d'écoute leur fait défaut. Ce qui est, bien évidemment, loin de faire avancer les choses dans le sens de résoudre les problèmes administratifs de leurs subordonnés. C'est dire une insouciance quas- totale.

Puis-je vous appeler, messieurs les responsables administratifs, à plus de rigueur et de pondération, non seulement dans votre lecture du statut des personnels de l'État, mais aussi et surtout, dans son interprétation et son application de façon objective et impartiale, écartant ainsi, tout cynisme faisant fi aux considérations morales.

Le statut des personnels  de l'État, stipule de façon lucide et sans équivoque que tout fonctionnaire de l'État - à moins que l'ingénieur statisticien n'en soit pas un - ait la possibilité de participer aux concours de promotion administratives.

Néanmoins, il ne serait pas fortuit, au demeurant, de constater -et non sans étonnement d'ailleurs- que, conformément à une logique d'exclusion et contrairement à l'esprit et au texte de ce statut, certaines catégories de fonctionnaires sont acculées de s'abandonner au hasard, du moment qu'elles sont toujours hors concours.

Nul doute que la promotion administrative est un fabuleux levier d'impulsion pour redonner du souffle au fonctionnaire et fédérer son énergie en lui donnant un nouvel élan et un véritable coup de fouet. Nul doute, également, que ce simple fait de privation, constitue à lui seul, une atteinte considérable aux droits administratifs fondamentaux de cette frange de fonctionnaires.

Fethy Haboubi, ingénieur statisticien

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Commentaires (1) | Réagir ?

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Khalida targui

monsieur vous parlez comme si vous étiez dans un pays normal où il existe une administration normale. Eh réveillez-vous, mon frère, vous êtes en Algérie où le koursi c'est la familia sahba et khobza