Hommage à El Hachemi Guerrouabi au Cabaret sauvage à Paris

El Hachemi Gerrouabi est décédé le 17 juillet 2006. Il avait 68 ans.
El Hachemi Gerrouabi est décédé le 17 juillet 2006. Il avait 68 ans.

Un gala non-stop de musique auquel prendront part des vedettes de la chanson algérienne se tiendra prochainement à Paris en hommage au monument du chaâbi, le regretté El Hachemi Guerrouabi, emporté par la maladie il y a six ans.

Des artistes de renom comme Abderahmane El Kobbi, Abdelmadjid Meskoud, Kamel El Harrachi, Massa Bouchafa, Hamdi Benani et tant d’autres animeront ce spectacle de cinq heures (15h00 à 20h00), prévu le 3 février prochain au Cabaret Sauvage de Paris, a-t-on appris mercredi auprès des organisateurs.

Pour le directeur de l’établissement artistique, Meziane Azaiche, il s’agit d’honorer une figure de proue de la chanson algérienne qui, a-t-il dit, a "défendu une culture dans laquelle je m’inscrits". "Ouvrir gracieusement mon établissement à un tel hommage me parait la moindre des choses que l’on puisse rendre au maitre de la chanson Chaâbi qu’était feu Guerrouabi", a-t-il indiqué à l’APS.

Pour sa veuve, Chahira, l’objectif d’un tel hommage est de répondre aux sollicitations "nombreuses" de ces fans établis en France. "El Hachemi avait passé ses deux dernières années en France, durant lesquelles il était en contact permanent avec ses fans", a-t-elle rappelé, signalant que l’initiative vise "non seulement à préserver sa mémoire et son riche patrimoine, mais aussi faire plaisir aux mélomanes parmi l’immigration algérienne en France".

Outre les galas artistiques, elle a fait part de la "révélation prochaine" d’une partie du patrimoine inédit légué par feu Guerrouabi, dont une opérette et des chansons qu’il a lui-même écrites. L’hommage parisien est le deuxième à être rendu au regretté de la musique chaâbi après celui organisé en août dernier par la toute nouvelle association culturelle "El-Hachemi Guerouabi", présidée par sa veuve.

Décédé le 17 juillet 2006 à l’âge de 68 ans, l’inoubliable interprète d’El-Harraz aura participé à édifier la musique algérienne en innovant un style propre à lui. Sa rencontre avec les textes et les compositions de Mahboubati (de son vrai nom Saferbati) lui aura permis de marquer les esprits avec des chansonnettes comme El-bareh (Hier). Plus tard, son expérience de la scène et ses interprétations magistrales feront de lui le maître de référence de la chanson chaâbi jusqu’à son dernier récital en 2005 à Alger.

APS

Plus d'articles de : Culture

Commentaires (1) | Réagir ?

avatar
Atala Atlale

Ya hasrah, ouérah el barah ouine rana elyoume.

Elah yerahmek ya cheikh échouyoukh ! Le temps du jasmin, d'Alger la blanche, des ruelles de notre kasbah aux mille senteurs, bercée par les chansons de "notre blues" l'éternel chaabi ! Hssissen, Mrizek, Mekraza, chékha tetma, El Ankis, Meskoud, et notre inoubliable El Anka ! Tout cela s'en est allé par les incultes ! "Ya dzayer ya assima !"