L'Algérie, Renault, Peugeot et la visite de François Hollande

Jean-Pierre Raffarin chargé de suivre la quinzaine de dossiers de partenariat entre l'Algérie et la France.
Jean-Pierre Raffarin chargé de suivre la quinzaine de dossiers de partenariat entre l'Algérie et la France.

L'Algérie pourrait entrer au capital de PSA a écrit le journal en ligne latribune.fr. Ce qui a fait bondir le titre de Peugeot en bourse. A quelques jours de la visite du président français en Algérie, le projet de l'usine Renault ne connaît pas de nouvelles avancées. Comme au demeurant la quinzaine d'autres dossiers qui seront évoqués la semaine prochaine.

Le titre du français PSA Peugeot Citroën bondissait mercredi 12 décembre en début d'échanges européens à la Bourse de Paris, soutenu par un article du site d'informations économiques La Tribune.fr évoquant une possible entrée de l'Algérie au capital du constructeur automobile en difficulté. A 9 h 26, la valeur prenait 4,89 % à 5,17 euros, tandis que l'indice CAC40 perdait 0,10%.

Selon La Tribune.fr, "l'idée d'une participation algérienne au capital du constructeur français commence à faire son chemin". "Le sujet a été évoqué lors de la visite de l'envoyé spécial du président François Hollande pour les relations économiques entre les deux pays, Jean-Pierre Raffarin, lors de sa visite à Alger fin novembre", écrit le quotidien en ligne.

Ce dernier a déclaré à des médias locaux que "la France accepte bien volontiers que des intérêts algériens entrent au capital de ses entreprises, grandes ou petites. Cela relève de la décision des autorités algériennes et des entreprises concernées".

Jean-Pierre Raffarin a cependant démenti mercredi que l'avenir de PSA Peugeot Citroën ait fait fait l'objet de discussions entre lui et les autorités algériennes. "Contrairement à certains articles de presse, il n'a jamais été question de PSA dans mes discussions avec les autorités algériennes", a indiqué M. Raffarin sur twitter. Contrairement à certains articles de presse il n'a jamais été question de #PSA dans mes discussions avec les autorités algériennes.

Renault et Peugeot, marques populaires

Parmi les quelques quinze accords de coopération technique qui devraient être signés mardi prochain lors de la visite en Algérie du président François Hollande, l'un d'entre eux devrait concerner une usine de Renault dans le pays,  a indiqué l'Elysée, aux Echos sans autre précisions. Cette usine serait d'une capacité de 75.000 véhicules par an et serait réservée au marché local, avec une dérivée de la Clio II. Renault dispose déjà d'un site à Tanger, au Maroc, d'une capacité de 400.000 véhicules par an, réservé à l'exportation. Le marché algérien, avec 400.000 véhicules par an, dont le quart est constitué par des Renault importées, est un des plus importants d'Afrique. Cependant, ce projet a pris d’énormes retards. Des divergences sont apparues sur plusieurs questions comme le lieu de l’implantation de l’usine.

L'Elysée n'a pas évoqué le cas de Peugeot, dont le titre a bondi en raison de rumeurs sur une entrée de l'Etat algérien au capital. Alors qu'en France PSA voit s'accumuler les difficultés, en Algérie, les ventes explosent. Durant les dix premiers mois de 2012, la marque, très populaire, y a vendu 54 500 voitures, soit une hausse de 93 % par rapport à la même période de 2011. Renault y a écoulé quelques milliers de plus. C'est dire l'importance du marché algérien pour ces deux constructeurs. François Hollande, accompagné d'une importante délégation de ministres et d'hommes d'affaires, est attendu les 19 et 20 décembre en visite d'Etat en Algérie, pays dont les réserves de change avoisinent les 200 milliards de dollars. Une entrée au capital de PSA Peugeot Citroën pourrait être évoquée à ce moment, a indiqué mercredi une source diplomatique française.

Le constructeur accuse une crise en Europe. Ses ventes de voitures ont sérieusement reculé ces dernières années, ce qui l'oblige à réduire la voilure en Europe mais aussi à trouver de nouveaux marchés à ses voitures, voire des financement pour renflouer son titre en Bourse. A ce propos, la hausse du titre PSA intervient également alors que le groupe envisage 1 500 départs naturels non remplacés d'ici à mi-2014, qui s'ajouteront aux 8 000 postes supprimés dans le cadre de sa restructuration annoncée en juillet, a-t-on appris mardi de sources syndicales.

Le groupe a perdu 200 millions d'euros en cash, par mois, entre l'été 2011 et l'été dernier, conséquence d'une chute des ventes de voitures en Europe du Sud, et peine à financer sa stratégie de développement international et de montée en gamme. En février, il a conclu une alliance avec General Motors, moyennant une entrée du constructeur américain dans son capital.

Yacine K./AFP

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Commentaires (4) | Réagir ?

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karim mikar

etre actionaire chez peugeot, c'est une tres bonne idee, les 200 milliards au moins seront bien places, et puis l'algerien est friand du made in france. pourquoi importer des tas de ferailles si on peux les produire ici, algerie

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Massinissa Umerri

Tout est dit: "... Chezles Jacobins, l'algerie n'est rien d'autre qu'une entreprise, comme rono (renault) et bijou (peugeot) - quand a sonatrach, un soutraitant de michelin et sonelgaz pour gaz de GDF. boutesrika une statut INERTE de bonApetre...

Les francais vont passer aux voitures Hybrides et electriques et vondront cher, les vieilles carcasses poluantes aux algeriens... Tout l'interet dans la guerre dans l'azawad! Ou seront produites les voitures electriques: al marook ! D'ici la fin de ce "jeu de cons", il n'y aura ni petrole, ni bagnole ni entreprise en annegerie. . . rien que les 190 milliards de doulouses qui feront un petit saut de nains vers la banque de france. Ils ne sont tout de meme pas aussi cons que ca ces neanderthales compare's aux chamelles de tlemcen. Ce petit tour de sorcellerie regagnera peut-etre au camps d'oujda le droit de retour a la patrie d'origine. . . Oujda marookia !

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