Les habitants du vieux quartier populeux de Victor-Hugo ont procédé hier à la fermeture des ruelles, avant de se diriger vers le siège de l’APC pour le fermer également. Les résidents protestataires ont justifié leur action par les conditions lamentables dans lesquelles ils vivent depuis une décennie. La raison ? Ils vivent dans des maisons en ruine. Et ils sont toujours dans l’attente d’un relogement. Ils ont résumé les contraintes qu’ils vivent quotidiennement. "L’absence d’affectation de leurs logements sociaux, la longue attente et le manque de sécurité sur leur vieille habitation. Nous sommes confrontés aux risques d’ effondrement au quotidien", explique un père de famille.

"Nous apprenons par ailleurs que des opérations de logement sont effectuées un peu partout au niveau des quartiers d'Oran du fait que nos voisins viennent d’être relogés dans des appartements convenables à Hai Yesmine", raconte un habitant. Du côté de l’APC, nous avons appris que le secrétaire général a bien pris en considération leurs doléances en attendant la réaction des services de la wilaya d'Oran a fin de procéder de toute urgence au relogement de ces centaines de familles qui souffrent le martyre au quotidien. Ils vivent avec le risque d’effondrement de leur immeuble. On a encore le souvenir de cette dame qui a rendu l’âme, il y a une semaine, dans un vieil immeuble du quartier de Saint-Eugène à Oran.

H. Medjadji