Benflis : la mission d’experts de l’UE ne vient pas surveiller les élections

Le Matin 11-04-2017 9862

Benflis : la mission d’experts de l’UE ne vient pas surveiller les élections
Ali Benflis a expliqué les raisons du boycott des législatives devant les experts de l'Union européenne.

Le président de Talaie El Hourriyet a rencontré la Mission d’expertise électorale de l’Union Européenne. Lire le communiqué.

"M. Ali Benflis, Président du Parti Talaie El Hourriyet, a reçu, le 10 avril, au siège du Parti, à sa demande, la mission d’expertise électorale, dépêchée à Alger par l’Union européenne, à l’invitation des autorités algériennes, pour s’informer des conditions de déroulement du processus électoral.

La Mission a informé M. Ali Benflis que son mandat ne consiste pas en une opération d’observation des élections mais se limite aux aspects techniques du processus électoral en cours.

La Mission, composée de quatre experts, s’est enquis auprès du Président du Parti des raisons qui ont motivé la décision prise par Talaie El Hourriyet de ne pas prendre part au prochain scrutin législatif.

Le Président du parti a rappelé les motivations de cette position, prise démocratiquement, et qui réside fondamentalement dans deux raisons principales, largement portées à la connaissance de l’opinion publique nationale, à savoir,

- le fait que le scrutin n’apportera aucune solution à l’impasse politique, à la crise économique et à la montée des tensions sociales dans notre pays,

- l’absence de garanties pour une élection libre et loyale.

Il a rappelé que pour notre parti la plus haute priorité revient à la résolution de la crise multidimensionnelle qui menace la sécurité et la stabilité du pays ainsi que les fondements de l’Etat national.

M. Ali Benflis a souligné à cet égard, que la résolution de cette crise passe par l’entrée du pays dans la modernité politique, dans la rénovation économique et dans la réforme sociale.

Il s’est référé à sa proposition de sortie de crise, qui repose sur une démarche pacifique, négociée, consensuelle, graduelle pour engager le pays sur la voie de la transition démocratique. Il a affirmé que l’exigence de la transition démocratique demeure le dénominateur commun des partis d’opposition membres de l’ICSO, indépendamment de la participation ou de la non-participation à ce scrutin.

Sollicité pour donner son appréciation du cadre électoral mis en place pour ce scrutin, M. Ali Benflis a considéré que le dispositif législatif électoral actuel constitue une régression par rapport au régime électoral antérieur inique et inapte à garantir une compétition politique loyale et des élections caractérisées par la régularité, la probité et la transparence."

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